Site icon Mercenaire, sans Blague ?

La présidentielle et les législatives se trouvant au cœur des préoccupations

La prési­den­tielle et les lég­isla­tives se trou­vant au cœur des préoc­cu­pa­tions d’une mul­ti­tude de citoyens, je n’ai pu ignor­er ce grand moment de partage. Pos­sé­dant, comme tout un cha­cun, ma pro­pre opin­ion, il m’est per­mis de glos­er sur les innom­brables péripéties qui jalon­nèrent la cam­pagne présidentielle.

Un can­di­dat à qui la vic­toire sem­blait promise et inscrite dans des sondages d’opin­ions qui, somme toute, sont rel­a­tive­ment fiables. Et pour­tant, cet impé­trant qui avait toutes les apparences d’un grand homme d’é­tat, com­pé­tence, rigueur, pro­bité, droi­ture n’avait pas com­pris ou pas estimé à sa juste mesure, que sa posi­tion pou­vait être ébran­lée par des faits qu’il pen­sait anodins et enfouis dans le passé. Dans sa logique de grand com­mis de l’é­tat, employ­er son épouse comme attachée par­lemen­taire était totale­ment légal. Il ne pou­vait donc s’imag­in­er que des jour­nal­istes curieux et désireux de lui causer du tort pou­vaient s’indign­er que Péné­lope n’avait fourni comme tra­vail que de prodiguer des encour­age­ments à son époux et peut-être d’avoir resser­ré son nœud de cra­vate. Dans l’e­sprit de cet homme au-dessus de tout soupçon, il n’était pas pos­si­ble de con­cevoir que cette pra­tique, couram­ment employée par ses pairs, allait soulever l’indig­na­tion de ses électeurs et à terme le priv­er d’une vic­toire qui sem­blait acquise.
Un autre can­di­dat a retenu mon atten­tion, à dire vrai, ils sont plusieurs à avoir piqué ma curiosité. Un sex­agé­naire, encore fringuant, a polar­isé sur sa per­son­ne les pro­jecteurs des médias. Perce­vant en cette per­son­ne des qual­ités ora­toires qui acca­paraient l’e­space médi­a­tique car c’é­tait le per­son­nage qui créait le buzz, il deve­nait impératif à la presse de par­ticiper à son élé­va­tion. Il faut recon­naître que l’homme est cori­ace, bien que blanchi sous le harnois, il appa­rais­sait comme neuf, vir­ginal et même pos­sé­dant le dont d’u­biq­ui­té, prô­nant la crois­sance par les pro­grès tech­niques, il démon­trait par l’u­til­i­sa­tion d’holo­grammes, que son âge n’é­tait en rien un frein à l’in­no­va­tion. Pourvu d’une gouaille à la Georges Mar­chais avec, de sur­croît une cul­ture générale de bonne tenue, il par­ve­nait à ressor­tir de vieilles lunes et sans la nom­mer favoris­er la résur­gence du Marx­isme, mat­inée de chav­isme et de cas­trisme. Cha­peau l’artiste.
Une can­di­date avait la pré­ten­tion, au cours de cette com­péti­tion, de briguer la pre­mière place pour impos­er un style de gou­verne­ment qu’elle qual­i­fi­ait de droite nationale. Pourvue d’un par­ti légué par son père qui espérait trou­ver en elle la digne con­tin­u­a­trice de ses œuvres — que nen­ni. Par des manœu­vres, elle visait à dédi­a­bolis­er son per­son­nage, se désol­i­darisant ain­si de son père, car beau­coup lui dénient la qual­ité de démoc­rate (à ce pro­pos, je relate dans mon livre “Mer­ce­naire, sans blague ?” une anec­dote qui tend à démon­tr­er que le men­hir est un démoc­rate comme tout un cha­cun). Il est d’au­tant plus navrant que dans un par­ti qui met à l’hon­neur l’at­tache­ment à la famille, cette can­di­date renia son père, s’ô­tant par la même toute crédi­bil­ité à son per­son­nage de mater famil­lia, pla­giant César, il aurait pu s’ex­clamer : “toi aus­si ma fille “.
Gar­dons pour la bonne bouche, le cadet de cette course de haies, le fringant trente­naire qui, mal­gré un goût pronon­cé pour les antiq­ui­tés, a sans doute étudié l’his­toire, pour la géo­gra­phie un doute me saisit. Mécon­nais­sant la posi­tion exacte de la Guyane est-t-il raisonnable de lui con­fi­er la ges­tion de nos fron­tières. C’est sans doute pour ces raisons qu’il entend par­ticiper à la créa­tion d’une Europe fédérale rétrogradant la France de nation sou­veraine au rang de province de l’ouest. Ce godelureau qui est tout de même énar­que donc à for­tiori intel­li­gent et qui sem­ble être le com­men­sale de la haute finance me paraît être le plus détestable candidat.
P.S. : j’ai peut-être écrit ces con­sid­éra­tions peut amènes pour ce can­di­dat sous l’ef­fet de bois­sons eupho­risantes car je viens d’ap­pren­dre que ce mon­sieur est élu prési­dent de la République.
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