La coupe d’Afrique de football a levé une ambiguïté soigneusement occultée par le pouvoir. L’existence de binationaux. Leurs nombres est un secret d’état, les lois interdisent toutes recherches ayant pour but de connaître les diverses origines des habitants de notre pays.
L’équipe d’Algérie de foot constituée d’un nombre conséquent de binationaux qui a remportée la coupe d’Afrique, a suscitée en France une liesse comparable à celle qui accompagna la victoire de la France à la coupe du monde.
La foule immense qui a défilée dans nombre de villes françaises était constituée majoritairement par des personnes qui clament haut et fort leur appartenance à la communauté française. Il est donc étrange de constater la fierté affichée de ces français pour la victoire d’un pays avec lequel nous entretenons des relations houleuses.
Les binationaux sont-ils des français comme les autres ?
Les lois liberticides françaises nous condamnent à répondre par l’affirmative. Nous avons de fait un point commun. Nous sommes nés sur le même territoire. Les points qui nous opposent méritent l’observation.
La binationalité acquise automatiquement transmise par un parent déjà binational ou né au Maghreb. Cette région du monde est majoritairement pourvoyeuse de binationaux. Un point d’importance est la religion.
L’islam contrôle le spirituel et le temporel : la charia. La nourriture se doit d’être halal. La charcuterie est haram. L’habillement en particulier pour les femmes, l’obligation du voile, du litham, de la burka est une atteinte à la liberté des femmes. Les pèlerinages sont sources de divergences. Compostelle est à l’opposé de la Mecque. Un critère que l’on ne peut négliger est l’aspect physique. Attention à la loi.
Différencier un bordelais d’un lyonnais sur le seul faciès n’est pas chose aisée. A contrario un seul coup d’œil sur un visage suffit pour déceler des origines d’outre Méditérranée.
Les personnes porteuses de ces coutumes peuvent-ils revendiquer être des français à part entière?
A chacun sa propre opinion.