La guerre froide entre les états unis et l’union soviétique laissait planer le risque d’une confrontation nucléaire. Celle-ci n’eut jamais lieu et un désarmement partiel se fit de part et d’autre. Certes la crise de Cuba créa des sueurs froides à plus d’un chef d’état. Mais le statu quo prévalut et s’éloigna le spectre du feu nucléaire.
La croyance populaire formatée par des médias complaisants était acquise à la thèse de la paix éternelle. S’imaginant à tort que la menace des missiles intercontinentaux avait disparu au même titre que les Dinosaures, la population dormait sur ses deux oreilles.
Le réveil fût brutal, il suffit d’une guéguerre aux portes de l’Europe pour remettre les pendules à l’heure. Les Russes empreints de nostalgie et rêvant de l’empire disparu se sont lancés dans une entreprise de conquête. D’envahir l’Ukraine semblait être une formalité, mais c’était sans compter sur les calculs machiavéliques de l’oncle Sam. Adeptes des coups tortueux, les américains en marionnettistes accomplis manipulent les dirigeants ukrainiens. Au portes de la Russie, l’Ukraine est devenue le verrou de l’alliance qui encercle le pays des tsars. De la même manière que l’on titille un taureau dans l’arène, l’OTAN par ces incessantes provocations a énervé l’ours Russe.
Poutine s’estime en état de légitime défense en tentant d’envahir son ancienne province. A t‑il surestimé l’efficacité de son armée ? Ses services de renseignements ont-ils failli pour ne pas avoir décelé l’aide américaine en formateurs et en matériels ? L’espoir d’une guerre rapide s’est vite estompée, car L’Europe en vassal de l’Amérique arme massivement l’Ukraine équilibrant de facto les forces en présence. De désillusions en désillusions Poutine en difficulté et refusant la défaite peut envisager d’utiliser l’arme ultime. Des menaces à peine voilées de dirigeants à l’encontre des fauteurs de guerre désignent sans fausse pudeur l’emploi de l’arme nucléaire. Cette hypothèse extrême est pour l’heure improbable. Mais l’improbable n’est pas l’impossible. Quand sera t‑il demain ?
Une question se pose. Sommes nous à la veille de l’apocalypse ?