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LA TROMBE. dans le désert du Tibesti

La page blanche.  Je me con­tente d’un vieux petit poème que j’ai com­mis à l’age de 25 ans. Par­don­nez moi ces vers de mir­li­ton que je vous inflige.

Le calme le plus profond

nous avait presque momifié

Notre âme avait criée son abandon

à nos corps alan­guis et fatigués

Soudain mon œil devint ambiant

L’hori­zon se mou­vait lentement

Un fin nuage de sable irradiant

Du ciel au sol, du sol au firmament

Un trait s’élança tourbillonnant

Il pas­sa près de moi fantasque

Du ciel au sol fût la bourrasque

Il laboura l’éther fulgurant

Ain­si il m’ef­fleu­ra de son souffle

Puis­sant et transfiguré

De la rota­tion de son gouffre

Il me lais­sa pan­tois mais initié

La vie reprit sa lenteur

L’œil de mon éveil se referma

L’âme en paix sur mon bonheur

La trombe s’estompa.

 

 

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