
LA TROMBE. dans le désert du Tibesti
La page blanche. Je me contente d’un vieux petit poème que j’ai commis à l’age de 25 ans. Pardonnez moi ces vers de mirliton que je vous inflige. Le calme le plus profond nous avait presque momifié Notre âme avait criée son abandon à nos corps alanguis et fatigués Soudain mon œil devint ambiant L’horizon se mouvait lentement Un fin nuage de sable irradiant Du ciel au sol, du sol au firmament Un trait s’élança tourbillonnant Il passa près de moi fantasque Du ciel au sol fût la bourrasque Il laboura l’éther fulgurant Ainsi il m’effleura de son souffle Puissant…