Quel avenir pour la France à moyen terme ?

Quel avenir pour la France à moyen terme ?

Quel avenir pour la France à moyen terme ?

J’ai décidé de pub­li­er sur mon blog ce texte tiré d’un fil Telegram rel­a­tive­ment con­fi­den­tiel, appelé Gal­lia Dai­ly. Il pro­duit une inter­view présen­tée comme celle d’un offici­er para­chutiste d’active qui inquiète beau­coup les généraux en activ­ité. L’interview est disponible en anglais et en français. L’officier qui prend la parole anonymement affirme appartenir à un groupe ami­cal d’officiers d’active qui pré­par­ent une riposte à une guerre civile.

Sur la lettre des généraux

Gal­lia Dai­ly : Mon Com­man­dant, mer­ci de nous recevoir. Pour com­mencer, pou­vez-vous nous dire pourquoi vous pensez que les généraux ont ressen­ti le besoin d’écrire cette let­tre, et pourquoi main­tenant en particulier ?

Je crois qu’à cer­tains égards, l’armée a porté le poids du silence pen­dant trop longtemps. Nous sommes liés par un devoir de réserve, de neu­tral­ité. Nous ne sommes pas autorisés à exprimer notre opin­ion sur la sit­u­a­tion, mais cela ne sig­ni­fie pas que nous n’avons pas d’opinion.

Je dirais même qu’au con­traire, un mil­i­taire français (et encore plus un offici­er) a une vision infin­i­ment plus claire et plus réal­iste de la sit­u­a­tion du pays que beau­coup de civils. Les mil­i­taires voient très bien la pente sur laque­lle notre pays s’engage. Et la let­tre le résume très bien : nous nous diri­geons tout droit vers un éclate­ment vio­lent du pays. Tout mil­i­taire hon­nête peut le voir, mais aucun mil­i­taire n’est autorisé à le dire.

Quand on est le gar­di­en d’un pays et que l’on est chargé de pro­téger sa tran­quil­lité et son avenir, c’est une véri­ta­ble tor­ture de ne pas avoir le droit de tir­er la son­nette d’alarme. En nous deman­dant de nous taire, la République nous demande de nous taire comme un père qui ver­rait ses enfants avaler un poi­son mor­tel… Cela fai­sait quelques années (quelques décen­nies) que les mil­i­taires se tai­saient, mais main­tenant je pense que c’était trop, « il fal­lait que ça sorte ».

Pourquoi main­tenant pré­cisé­ment ? Est-ce à cause d’un change­ment pro­fond de la société qui néces­sit­erait de s’exprimer ? Bonne ques­tion. Je ne le pense pas. Je crois que c’est pré­cisé­ment parce que tout devrait chang­er mais que rien ne change qu’il était néces­saire de s’exprimer. Nous sommes au bord de l’abîme et rien ne change.

GD : Le con­tenu de cette let­tre vous sem­ble-t-il trop alarmiste ? Extrémiste ? Exagéré ? Que pensez-vous de la sub­stance de leurs propos ?

En un mot ? Prophé­tique. Cette let­tre est froide et prophé­tique. Et c’est pourquoi elle est dérangeante. C’est mon analyse per­son­nelle, mais je crois que la par­tie de la let­tre où nos Anciens par­lent de la guerre qui vient et des « mil­liers de vic­times » qui vont s’accumuler, est la plus frap­pante. Et la plus inquiétante.

Car d’une cer­taine manière, cette let­tre nous invite à faire un saut dans le futur, à for­mer cette vision : imag­inez la rue de votre vil­lage ou de votre ville, avec des voitures brûlées et ren­ver­sées, une odeur de cadavres, un voisin accroché au lam­padaire ou mort sur le trot­toir, le vis­age écrasé. Imag­inez la place de votre ville trans­for­mée en champ de tentes de l’ONU pour accueil­lir les réfugiés de guerre. Imag­inez la chapelle de votre hameau trans­for­mée en cache d’armes, en tour pour un TP [sniper] ou en hôpi­tal de for­tune… Imag­inez le parc où jouent vos enfants trans­for­mé en can­ton­nement pour une sec­tion de com­bat en tran­sit… Imag­inez les larmes dans votre famille, chez vos amis, lorsque cha­cun devra choisir son camp…

Cette let­tre n’est pas seule­ment une let­tre. C’est une image men­tale de notre futur proche, une image de notre patrie détru­ite par la guerre. Et per­son­ne ne veut avoir cette vision. Alors cer­taines per­son­nes jurent de détru­ire ceux qui, en écrivant cette let­tre, ont apporté cette vision dans leur vie.

Cette let­tre est-elle extrême ? Je ne le pense pas. Au con­traire, je pense qu’elle est très tiède. Avec tout le respect que je dois à nos aînés, il me sem­ble que l’âge les a ren­dus doux et sages, peut-être trop. La sit­u­a­tion est, je crois, infin­i­ment plus grave que ne le lais­sent enten­dre nos aînés.

GD : On sait que cette let­tre a été écrite et signée pour moitié par des mil­i­taires retraités, et pour moitié par des officiers de deux­ième sec­tion et des réservistes. On peut donc se deman­der si le con­tenu de cette let­tre représente une vision isolée de quelques vieux sol­dats, ou si cette vision est partagée au sein de l’armée active ?

Dans l’armée, il y a ceux qui n’ont aucune opin­ion sur rien, et qui n’ont pas non plus d’opinion sur cette let­tre. Et il y a ceux qui ont une opin­ion sur tout. Par­mi ces derniers, je dirais que la grande majorité de l’Institution est d’accord avec la déc­la­ra­tion con­tenue dans cette let­tre. Des sol­dats, aux sous-officiers, aux officiers, je pense que tout le monde est d’accord.

Il y a for­cé­ment des débats sur le fond, cer­tains sont plus rad­i­caux, d’autres moins, d’autres trou­vent qu’il était mal­adroit d’écrire une let­tre publique. Mais dans l’ensemble, tous les mil­i­taires parta­gent le con­stat d’une France qui s’effondre.

Il n’y a pas de sondage, vous devrez donc me croire sur parole. Mais pour vous don­ner un exem­ple : nous avons beau­coup dis­cuté de cette let­tre avec cer­tains de mes anciens cama­rades de pro­mo à l’EMIA, et la total­ité de mes cama­rades sont d’accord avec cette let­tre. Pas 51%, ou 60%. 100 %. 100%… Même chose à Cyr [ESM de Saint Cyr]. Il en est de même pour la dernière pro­mo­tion de Saint Maix [école de sous-officiers].

Ce que j’essaie de vous faire com­pren­dre, c’est que presque tous les jeunes cadres de notre armée, les futurs ser­gents, lieu­tenants, colonels et généraux, sont con­scients que la France est certes en train de s’effondrer. Mais surtout, ils sont con­scients qu’elle va vers la guerre. C’est un sujet dont nous par­lons très libre­ment entre nous, dont nous par­lons très souvent.

Quelques jours avant cet entre­tien, j’étais dans mon rég­i­ment et je suis allé à la popote de ma com­pag­nie. La télévi­sion était allumée et ils par­laient de la let­tre. Un jeune capo­ral de ma com­pag­nie rigo­lait et dis­ait à son ser­gent :  » Putain, nos familles pensent qu’on va se bat­tre con­tre Daesh dans le désert, mais en fait on va finir dans un VBCI [blindé] dans les Yve­lines, la bataille de nos vies va être la bataille de France… « . C’est anec­do­tique, mais je pense que cela représente bien le sen­ti­ment d’une grande par­tie des sol­dats français : la bataille de notre vie, ce sera la bataille de la France….

Vous trou­verez for­cé­ment des gens, sol­dats et officiers, qui ne sont pas d’accord avec cette let­tre. Dans une armée de 300.000 hommes, c’est sta­tis­tique­ment évi­dent. Mais je répète mon pro­pos : pour l’immense majorité des sol­dats de nos armées, la ques­tion du déclin de la France ne se pose même pas. Le déclin de notre pays est une évi­dence pour la qua­si-total­ité d’entre nous.

GD : Les généraux qui ont signé cette let­tre sont-ils influ­ents et écoutés ? Ont-ils une emprise ou une influ­ence sur les sol­dats français ?

Non, absol­u­ment pas. La plu­part des mil­i­taires sont déjà inca­pables de nom­mer leur chef de corps ou leur chef BOI… Les mil­i­taires ne con­nais­sent pas la plu­part des généraux et des officiers qui ont signé cette let­tre. C’est logique et c’est très bien comme ça.

Comme je l’ai dit, l’objet de cette let­tre n’est cer­taine­ment pas un appel à l’action dirigé con­tre les sol­dats. À l’exception de quelques députés mal­hon­nêtes, je pense que per­son­ne ne le croit. Cette let­tre est un appel à l’action dirigé vers les politi­ciens. C’est aus­si un appel à la prise de con­science adressé au peu­ple français.

A par­tir de là, le statut de ces généraux n’a pas d’importance. Peu importe qu’ils soient respecta­bles, respec­tés, influ­ents, médi­a­tiques…. De toute façon leur voca­tion n’est pas d’agir, et je crois qu’elle ne l’a jamais été.

Leur rôle était d’écrire, et ils l’ont fait. Ils étaient les mes­sagers d’un mes­sage impor­tant et urgent. Aujourd’hui, tout le monde s’en prend au mes­sager. Ils cherchent à les punir, à les faire ren­voy­er, ils cherchent leurs antécé­dents… Ou au con­traire, cer­tains se met­tent à espér­er que ces généraux vont agir, qu’ils vont faire quelque chose, ils atten­dent béate­ment que l’armée agisse…

Les deux posi­tions sont idiotes. Elles se focalisent sur le mes­sager, dans un cas avec haine et dans l’autre avec espoir. Mais dans les deux cas, ces posi­tions occul­tent l’essentiel : ce qui compte ici, c’est le mes­sage qui nous est adressé. Le reste n’a pas d’importance.

Comme je l’ai dit, per­son­ne dans l’armée ne croit une sec­onde que ces généraux vont faire quelque chose. Per­son­ne. Et je ne pense pas que les généraux eux-mêmes aient jamais prévu de faire quoi que ce soit.

Je le dis donc à la fois aux « répub­li­cains anti­mil­i­taristes inqui­ets » et aux « césaristes prov­i­den­tial­istes ent­hou­si­astes » : n’attendez rien de ces généraux, et n’attendez rien de l’armée en général. Il ne se passera rien de ce côté-là. Cette let­tre était une alerte, rien de plus, il n’y a pas de com­plot de mil­i­taires patri­otes qui, dans l’ombre, pré­par­ent un coup d’état pour sauver la France.

J’ai vu dans la liste de ques­tions que vous m’avez envoyée de la part de vos lecteurs améri­cains que beau­coup font référence au mou­ve­ment Qanon. Je ne suis pas un expert en poli­tique intérieure améri­caine, mais d’après ce que je com­prends, le mou­ve­ment Qanon est un mou­ve­ment d’Américains com­plo­tistes qui croient que, face à une élite inter­na­tionale malveil­lante, il y aurait à la tête de nos pays une élite cachée et pos­i­tive qui agi­rait dans l’ombre au nom du peu­ple, pour ain­si dire.

Que cette théorie soit vraie ou fausse, je con­sid­ère que toutes les théories qui encour­a­gent la pas­siv­ité sont néfastes. Si demain une rumeur essaie de vous faire croire qu’il y a des gens de votre côté et qu’ils vont libér­er le pays pour vous et chang­er les choses alors que vous êtes assis sur votre canapé, alors c’est un mensonge.

Je le dis pour les Français et pour la plu­part des autres peu­ples : il n’y a pas de groupe dans l’ombre qui tra­vaille pour défendre vos intérêts ; il n’y a pas de con­spir­a­tion de généraux, de mil­liar­daires ou de politi­ciens pour chang­er les choses au nom du peu­ple. Il n’y a rien de tel.

Si demain des généraux vous dis­ent : « Restez chez vous, nous avons le con­trôle, nous nous occupons de tout, le pays sera bien­tôt libre », ils vous mentent. Faites exacte­ment le con­traire de ce qu’ils vous dis­ent, agis­sez, ne soyez pas pas­sifs. La lib­erté est néces­saire­ment active, la pas­siv­ité est un esclavage. L’homme pas­sif est tou­jours soumis à la volon­té des hommes qui agissent.

GD : Donc selon vous, les généraux ou l’armée n’ont aucun rôle à jouer ?

Ce n’est pas exacte­ment ce que je dis. A mon avis, l’armée, les fig­ures charis­ma­tiques, se con­tentent tou­jours d’accompagner et de struc­tur­er les grandes dynamiques anthropologiques.

Il est très prob­a­ble qu’un jour, pour une rai­son ou une autre, la pop­u­la­tion française se met­tra à bouger sur des bases plus ou moins claires. Et il est très prob­a­ble qu’à ce moment-là, une fois la fenêtre d’opportunité ouverte, l’armée en prof­it­era et pèsera de tout son poids d’un côté ou de l’autre.

Mais je doute sincère­ment que l’armée puisse avoir un quel­conque rôle de leader. Pas plus il y a 100 ans qu’aujourd’hui. L’armée aura un rôle à jouer, peut-être même un rôle décisif. Mais vous ne devez rien atten­dre de l’armée, vous ne devez rien atten­dre de ces généraux pour le moment.

Je sais que c’est dur d’attendre, on aimerait penser que quelque part des vieil­lards sages et pater­nels veilleraient sur nous. Mais pour l’instant, ces sol­dats qui ont signé la let­tre ont joué leur rôle : ils ont par­lé au nom des sol­dats d’active, ils ont alerté les Français. Leur rôle s’arrête là. La balle est main­tenant dans le camp des Français. L’acteur prin­ci­pal du prochain acte ne sera pas l’armée, ce sera le peu­ple français. Ce sera vous. L’armée la plus puis­sante de France, c’est vous, une coali­tion de 67 mil­lions de civils.

Sur le « Grand Remplacement »

GD : Dans leur let­tre, les généraux évo­quent à demi-mot le prob­lème de l’immigration, de l’anarchie, et de l’antiracisme agres­sif d’une par­tie de la gauche. Que pensez-vous de cette analyse ?

Leur analyse est à la fois très juste et très fausse, car elle est par­tielle. Elle est cor­recte dans le sens où les prob­lèmes cités [islam, immi­gra­tion, antiracisme] représen­tent une men­ace. Mais elle est fausse dans le sens où les généraux n’ont pas iden­ti­fié ce qui est men­acé en fin de compte.

Ce qui est men­acé, ce ne sont pas  » les valeurs de la République « , ni nos lois, ni notre sys­tème par­lemen­taire, ni notre  » vivre-ensem­ble « . Ce qui est men­acé, c’est la France. C’est le droit des Français à dis­pos­er d’un ter­ri­toire pour y vivre. Ou pour refor­muler en des ter­mes certes polémiques mais plus pré­cis : ce qui est men­acé à moyen et long terme, ce sont les Français de souche.

Les men­aces dont par­lent les généraux sont l’expression très con­crète d’une évo­lu­tion absol­u­ment inédite dans l’histoire de notre pays : une nation forte et dom­i­na­trice, invain­cue et invin­ci­ble, se lasse de sa sur­puis­sance et décide de s’inventer des prob­lèmes pour s’occuper. Ain­si, elle se retrou­ve rapi­de­ment affaib­lie et cul­pa­bil­isée au point de se sui­cider démo­graphique­ment. La France n’est pas attaquée, elle ne meurt pas tuée par un enne­mi plus fort. Elle se suicide.

Mais le car­ac­tère sui­cidaire de notre sit­u­a­tion actuelle n’enlève pas la respon­s­abil­ité des élites ou des pop­u­la­tions nou­velle­ment arrivées. Celui qui frappe un homme dans le dos mérite la corde. Celui qui frappe un homme déjà à terre mérite la corde. Les élites et les lob­bies sont coupables de trahir et de frap­per la France dans le dos ; les pop­u­la­tions colonisatri­ces sont coupables de frap­per un pays déjà à terre.

C’est ce débat qui devrait être au cen­tre de la scène publique, et c’est ce débat tabou qui n’est pas évo­qué par les généraux : celui de la ten­sion raciale qui com­mence et qui va attein­dre un pic paroxystique.

La ques­tion qui se pose au XXIe siè­cle est celle de savoir si les Français de souche auront encore un pays à la fin du siè­cle. C’est tout. Tous les autres débats sont des cir­con­vo­lu­tions pour par­ler de ce sujet sans en don­ner l’impression.

GD : Au Gal­lia Dai­ly, nous avons essayé de créer une déf­i­ni­tion sim­ple de la théorie du « Grand Rem­place­ment » revendiquée par l’extrême droite.

« Grand rem­place­ment : l’idée que, depuis la fon­da­tion de la France, les habi­tants de la fin d’un siè­cle ont tou­jours été les descen­dants des habi­tants du début de ce siè­cle ; un équili­bre démo­graphique qui va se mod­i­fi­er au cours du XXIe siè­cle, les habi­tants de l’année 2099 n’étant pas, pour beau­coup, les descen­dants de ceux qui vivaient en France en 2000, 1900, 1800… »

Que pensez-vous de cette théorie selon cette définition ?

Cette déf­i­ni­tion a le mérite d’être sim­ple et exhaus­tive. Mais elle est absol­u­ment inutile, par­don­nez-moi. Ce que vous décrivez est une évi­dence évidem­ment évi­dente. Pas besoin d’une déf­i­ni­tion de 100 mots pour s’en ren­dre compte… Qual­i­fi­er sim­ple­ment cette obser­va­tion de « théorie » est un non-sens. Ce n’est pas une théorie, le rem­place­ment démo­graphique est une obser­va­tion empirique de base.

On peut s’en réjouir, le déplor­er, vouloir l’accélérer, le ralen­tir, l’aménager, le stop­per, l’inverser…. Cela n’a finale­ment aucune impor­tance. Ce fait existe, toutes les sta­tis­tiques le mon­trent : je n’ai plus en tête les chiffres de la dré­panocy­tose [note : 40% de nais­sances non européennes en 2016], mais ils sont, me sem­ble-t-il, une preuve indé­ni­able que la struc­ture eth­nique de notre pays est en train de chang­er. Les bébés qui peu­plent nos mater­nités ne sont pas les arrière-petits-enfants des Français du XVIe siè­cle. Celui qui ose dire le con­traire est un négationniste.

Mais en réal­ité, tout le monde est con­scient que le rem­place­ment démo­graphique est une réal­ité. Ceux qui nient l’existence de ce phénomène en sont égale­ment con­scients ; s’ils le nient, c’est unique­ment dans le but de le pro­longer. Celui qui dit « le grand rem­place­ment n’existe pas » dit en fait « je sais qu’il existe, je veux qu’il se pro­longe, donc pour cela il faut que je nie qu’il existe pour ne pas cho­quer et réveiller la population ».

Vous imag­inez bien que si demain les députés de LFI dis­aient « Nous sommes les can­di­dats du Grand Rem­place­ment, le fait que les Français de souche dis­parais­sent est une chance pour notre pays ! », ça ferait mau­vais genre. C’est pour­tant exacte­ment leur ligne poli­tique. Un député LFI sait très bien que les Français de souche exis­tent, et qu’ils sont en train de disparaître.

Le déni de la réal­ité est donc tou­jours un moyen pour eux de pro­téger le statu quo, c’est-à-dire de pro­longer l’extinction de notre peuple.

GD : Donc pour vous le « Grand Rem­place­ment » est une réalité ?

C’est une évi­dence, quel que soit le nom qu’on lui donne. Le fait est qu’un cou­ple français qui donne nais­sance à un enfant en 2021 doit être con­scient que cet enfant grandi­ra dans un pays où il sera minori­taire, où les ten­sions raciales seront exac­er­bées. Je ne dis pas « l’enfant sera minori­taire demain », je dis « nos enfants sont déjà con­damnés à être minori­taires chez eux, déjà aujourd’hui ». Je le sais d’autant mieux que j’ai 4 enfants.

Un mil­i­taire a la chance de pou­voir ren­tr­er chez lui le soir et d’enlever ses Haix et son Felin [uni­forme]. Nous pou­vons enlever notre uni­forme et vivre une vie nor­male après tout. Nos enfants n’auront pas cette chance, ils porteront leur uni­forme toute leur vie : leur peau blanche est leur uni­forme dans cette guerre atroce qui leur est déjà faite, une guerre qui va s’intensifier. J’espère que les par­ents qui lisent ceci en sont con­scients : le monde que vous con­nais­sez n’existe plus pour vos enfants. Il n’existe plus. Leur monde, c’est le Brésil mélangé au Liban, ce n’est pas les Trente Glo­rieuses ou les dessins ani­més de Gullie.

Alors oui, non seule­ment le phénomène du change­ment démo­graphique est une réal­ité. Mais c’est même le prin­ci­pal cli­vage poli­tique du pays. Au final, con­sciem­ment ou non, tout le monde se struc­ture autour de ce sujet ou de ses satel­lites. La gauche trou­ve que 400 000 immi­grés par an, ce n’est pas assez, que [40 %] des nais­sances africaines, ce n’est pas assez. La droite trou­ve que c’est un peu trop, mais que si Mokhtar s’appelait François, se con­ver­tis­sait à l’athéisme LGBT et obte­nait sa carte d’identité française, tout irait mieux pour notre pays.

Pour l’instant, ces débats sont puérils et hyp­ocrites. Mais la dis­cus­sion devien­dra plus ten­due et plus rad­i­cale lorsque les Français com­pren­dront qu’il ne s’agit pas seule­ment d’un débat théorique, lorsqu’ils com­pren­dront que c’est leur vie, en tant qu’individus et en tant que peu­ple, qui est en jeu.

GD : Pensez-vous que les Français com­pren­nent la grav­ité de la sit­u­a­tion de leur pays ? Pou­vez-vous don­ner votre vision de la France dans 5 ans ? 10 ans ? 20 ans ? Pensez-vous que les choses vont empir­er, ou êtes-vous optimiste ?

Les Français com­pren­nent-ils la grav­ité de la sit­u­a­tion ? Absol­u­ment pas. Je le pense vrai­ment. J’ai beau­coup de respect pour les civils et je sais que cer­tains d’entre eux com­pren­nent très bien ce qui se passe, car ils en souf­frent tous les jours. Mais sincère­ment, la plu­part des Français ne com­pren­nent pas du tout ce qui se joue.

Les Français vivent tran­quille­ment leur vie, ils ne com­pren­nent pas qu’au quo­ti­di­en, leurs élites négo­cient leur avenir. Le bloc de gauche tente d’obtenir l’effacement total des Blancs pour sat­is­faire leur besoin mal­adif de par­don et leur sen­ti­ment d’injustice blessée. Et le bloc de droite essaie de négoci­er les ter­mes de la capit­u­la­tion, sur la base de « oui, les Blancs sont une minorité juste par­mi d’autres qui doit être pro­tégée dans une cer­taine mesure, s’il vous plaît, mer­ci, au revoir ».

Pour les deux blocs, comme je l’ai dit, les preuves sont déjà là : la France a dis­paru, les Français de souche sont des ves­tiges. La seule dif­férence est que d’un côté, on veut ras­er défini­tive­ment les ves­tiges, et de l’autre, on veut met­tre les ves­tiges dans un musée.

Les dif­férentes forces de l’élite de notre pays ont signé le Pacte Molo­tov-Ribben­trop 2.0. Si vous vous sou­venez, ce pacte était un accord secret entre les Russ­es et les Alle­mands pour divis­er la Pologne. Mal­gré le pacte, les Polon­ais ont con­tin­ué à men­er une vie nor­male, sans se douter que leur des­tin était déjà scellé.

C’est exacte­ment la sit­u­a­tion actuelle des Français : ils ont encore l’illusion de vivre dans un pays à peu près nor­mal, d’avoir une vie nor­male. Parce que l’inertie du sys­tème précé­dent et de l’époque précé­dente per­met de main­tenir les formes. Pour encore quelques temps. Mais en réal­ité, le sort des Français de souche est déjà liq­uidé. Que vous soyez de gauche ou de droite, si vous me lisez, sachez que dans tous les cas le scé­nario du film est déjà écrit, et vous n’êtes pas au casting.

Et pour fil­er la métaphore his­torique, croyez-moi, même si je com­patis à la souf­france des Polon­ais et à leur his­toire blessée, j’envie infin­i­ment leur sort par rap­port à ce qui attend les Français : les troupes alle­man­des avaient beau­coup plus de respect pour les Polon­ais qu’elles occu­paient, que les élites français­es n’en ont pour leur pays, celui qu’elles trahissent.

Pour l’instant, la sit­u­a­tion en France se main­tient de manière assez arti­fi­cielle. Tout sem­ble très solide. Le sys­tème répub­li­cain est encore en train de met­tre les formes. Mais c’est une République Potemkine, avec des insti­tu­tions en plâtre, comme un vieux décor de west­ern. C’est un château de cartes. Il suf­fi­ra d’un rien (et ce rien se pro­duira), pour achev­er défini­tive­ment le bas­cule­ment vers une France post-française. Une France où les Français de souche seront une majorité-minori­taire, puis une majorité à abat­tre, puis une minorité à com­bat­tre, puis une minorité à abat­tre, puis une minorité abattue. Puis une minorité disparue.

Je ne par­le pas d’un scé­nario de sci­ence-fic­tion. Je par­le de la France de 2050, le pays dans lequel vos enfants vivront lorsqu’ils auront 25 ans. En 2050, c’est l’année où votre fils ou votre fille aura son pre­mier enfant. Cet enfant naî­tra dans une France où plus de 65% des autres enfants seront d’origine africaine. C’est une dynamique inéluctable, car la démo­gra­phie est inéluctable et les instincts trib­aux ou raci­aux que la démo­gra­phie réveille sont violents.

Suis-je donc opti­miste ? Sur le long terme, oui. A court et moyen terme, non. Les mil­i­taires dis­ent « la sueur épargne le sang ». C’est-à-dire qu’il faut affron­ter toutes les sit­u­a­tions à l’avance, à l’entraînement, pour pou­voir avancer ensuite sans pertes dans l’avenir.

« La sueur épargne le sang », les Français refusent depuis plusieurs années d’affronter réelle­ment et défini­tive­ment le prob­lème, ils auront donc le sang.

GD : Donc, à votre avis, les généraux ont rai­son de soulign­er que la sit­u­a­tion actuelle va empir­er jusqu’à, peut-être, con­duire à une guerre ?

La « guerre » dont nous par­lons peut pren­dre des mil­lions de formes dif­férentes. Elle peut dur­er 4 jours, 4 semaines, 4 décen­nies ou 4 siè­cles… Mais elle aura lieu, c’est cer­tain. Et c’est logique. Nous pou­vons être émus par cela, mais nous n’avons pas le droit de fein­dre la surprise.

Comme je l’ai souligné précédem­ment, la sit­u­a­tion de la France peut être résumée facile­ment : il y a un peu­ple pre­mier (les Français de souche) qui, sous l’impulsion d’une élite de traîtres, se trou­ve placée dans un rap­port de force démo­graphique avec des pop­u­la­tions étrangères pour obtenir le con­trôle du ter­ri­toire et l’initiative poli­tique dans les insti­tu­tions du pays.

La nature a hor­reur du vide, mais elle a aus­si hor­reur du trop-plein. Deux rois ne peu­vent pas s’asseoir sur un seul trône. Au début, ce rap­port de force entre Français et étrangers est resté pure­ment démo­graphique (c’est-à-dire math­é­ma­tique, pas­sif). Mais au fil du temps, il est devenu cul­turel, chaque pop­u­la­tion ten­tant d’affirmer sa (sous-)culture et/ou sa religion.

Aujourd’hui, cet équili­bre des forces se déplace vers l’arène poli­tique, c’est la phase cru­ciale, l’avant-dernière phase. Lorsque la poli­tique ne parvien­dra pas à résoudre le prob­lème, nous entrerons dans la phase militaire.

Je dis « Quand la poli­tique échouera à résoudre le prob­lème » au futur, car croyez-moi, la poli­tique échouera. Regardez la Yougoslavie, le Liban, l’Afrique du Sud, la Pales­tine… La phase poli­tique échouera néces­saire­ment à paci­fi­er la sit­u­a­tion, car à la fin de la phase poli­tique, quel que soit l’accord con­clu, il y aura inévitable­ment un camp qui se sen­ti­ra lésée : soit les minorités-majori­taires, déçues de ne pas avoir obtenu plus de pou­voir, soit la majorité-minori­taire, furieuse d’avoir été dépossédée.

Si un camp gagne, l’autre perd, et vice ver­sa. La guerre s’imposera donc naturelle­ment comme la seule pos­si­bil­ité pour le per­dant d’obtenir ce qu’il veut. Car la guerre n’est que le pro­longe­ment de la poli­tique par d’autres moyens, Clause­witz l’a dit mieux que moi.

GD : Dans la let­tre, les généraux appel­lent à l’action pour éviter cette guerre. Com­bi­en de temps pensez-vous que nous ayons avant qu’il ne soit trop tard pour réa­gir ? Quelle est la fenêtre d’opportunité pour agir ?

La fenêtre tem­porelle était 1990–2000. Elle est déjà passée. Il est main­tenant trop tard. Cer­tains par­lent de « rem­i­gra­tion », d’autres rêvent d’ »invers­er les flux migra­toires »… La vérité que per­son­ne n’ose affirmer est que nous ne pou­vons plus traiter le prob­lème de manière paci­fique ou politique.

La masse étrangère sur notre sol est trop pro­fondé­ment implan­tée ; les idées folles de cul­pa­bil­ité sont trop pro­fondé­ment enrac­inées dans le cerveau de notre peu­ple abusé. Il est trop tard. Beau­coup trop tard. J’avais 5 ans qu’il était déjà trop tard pour agir en amont. Notre sit­u­a­tion actuelle n’est que la suite logique de ces choix (ou non choix). Aujourd’hui, il est trop tard pour faire les choix que nous auri­ons dû faire il y a 30 ans.

La ques­tion n’est donc plus « com­ment agir pour éviter l’éclatement du pays, la divi­sion, la par­ti­tion, la guerre civile ? ». La seule ques­tion qui se pose est : « Quand cette rup­ture arrivera-t-elle et com­ment en triompherons-nous ? »

Je dois pré­cis­er que c’est là mon plus grand désac­cord avec les généraux : ils pensent qu’il faut éviter la guerre civile. Ce n’est pas mon cas, pas plus que celui de la grande majorité de mes cama­rades militaires.

S’il y avait un moyen d’éviter la guerre ET de résoudre le prob­lème paci­fique­ment sans con­ces­sions, je le sou­tiendrais bien sûr. Mais j’ai expliqué pourquoi, à mes yeux, la solu­tion ne peut plus avoir de solu­tion paci­fique [trop nom­breux, depuis trop longtemps, avec l’aide de trop de ‘traîtres’].

A par­tir de là, vouloir à tout prix éviter la guerre civile, même s’il n’y a pas de solu­tion paci­fique, c’est de fac­to une capit­u­la­tion a pri­ori, cela impli­quera des con­ces­sions insup­port­a­bles. C’est-à-dire qu’on va deman­der au peu­ple français de se soumet­tre aux exi­gences de l’autre camp pour essay­er de sat­is­faire nos antag­o­nistes et éviter la guerre….

Les généraux qui ont écrit cette let­tre sont utopistes et pensent que les débats au Palais Bour­bon [Assem­blée Nationale] peu­vent nous sor­tir de l’impasse comme par magie. Ce n’est pas vrai. Et je sais qu’ils le savent, ou qu’ils le com­pren­dront bientôt.

Donc, non seule­ment nous ne devri­ons pas essay­er d’éviter la guerre civile. Mais ironique­ment, il est plutôt vertueux qu’elle se pro­duise. Si elle ne se pro­dui­sait pas, cela sig­ni­fierait que les Français ont défini­tive­ment aban­don­né tout idéal et qu’ils ont accep­té de capit­uler pour préserv­er la paix, quitte à prof­iter de cette paix en tant qu’esclaves.

Mais il est fou celui qui est prêt à sac­ri­fi­er sa lib­erté comme une offrande dans l’espoir d’une paix douce et tran­quille. La seule chose qu’il obtien­dra est le mépris des yeux qui le regar­dent, le coup de la main qui le nour­rit et le crachat de la bouche qui l’a enjôlé.

La lib­erté ne se négo­cie pas, notre géno­cide ne mérite pas d’être « arrangé » ou « adap­té ». Les Français ont un droit inal­ién­able et exclusif sur la terre de leurs ancêtres et tant qu’ils porteront cette cer­ti­tude comme une flamme dans leur cœur, ils seront invincibles.

« Jusqu’où la pop­u­la­tion française est-elle prête à aller pour garan­tir sa survie et l’avenir de ses enfants ? »

Sur la guerre civile en France

GD : Vous êtes donc con­va­in­cu qu’il y aura un con­flit vio­lent en France. Cer­tains par­lent de « guerre civile », d’autres de « guerre raciale ». Quelle est votre position ?

Je pense que le terme « guerre civile » est très prob­lé­ma­tique. Il cou­vre certes une par­tie du prob­lème, puisque les Français de souche seront néces­saire­ment opposés à d’autres Français de souche, par exem­ple la gauche à la droite. Mais ce terme brouille les pistes, car ce con­flit, lorsqu’il aura lieu, ne ver­ra pas seule­ment des Français de souche s’opposer entre eux. Comme je l’ai longue­ment expliqué, ils com­bat­tront aus­si et surtout des forces étrangères à notre pays, qu’elles aient ou non la nation­al­ité française. Je pense bien sûr en pre­mier lieu aux com­mu­nautés orig­i­naires d’Afrique et établies sur notre ter­ri­toire. A ce titre, il est inap­pro­prié de par­ler de  » guerre civile  » lorsqu’un peu­ple se soulève et com­bat l’envahisseur.

L’expression « guerre raciale » est inap­pro­priée pour les mêmes raisons. D’abord, parce qu’elle se con­cen­tre sur l’aspect racial (ou eth­nique) du con­flit. Ce terme implique que les Blancs seront tous unis con­tre les Noirs qui seront eux-mêmes tous unis con­tre les Blancs. Ce terme ignore les dimen­sions trib­ales, religieuses et cul­turelles. Du côté des forces étrangères, les Maliens et les Con­go­lais ne s’entendront prob­a­ble­ment pas bien… Pas plus que les Maro­cains et les Algériens… Et inverse­ment, ce terme implique que tous les « Blancs » seront unis dans la lutte, ce qui est une autre imbé­cil­lité. Les pop­u­la­tions turques, kabyles ou juives sont par­fois con­sid­érées comme « blanch­es », mais ces per­son­nes restent des étrangers en France et en Europe… De même, au sein des Français de souche, on ver­ra des luttes internes, des luttes entre fac­tions, entre Français de souche de gauche et de droite, d’extrême droite et de droite, entre Français religieux et laïcs, etc etc.

Aucun de ces deux ter­mes ne me con­vient. La guerre que nous con­naîtrons sera à mi-chemin entre ces deux choses. Mais ceci dit, si je pousse la réflex­ion encore plus loin, je pense que nous ne devri­ons pas du tout par­ler de « guerre ». J’utilise ce mot par facil­ité. Mais en soi, nous ne serons pas con­fron­tés à une guerre au sens où nous l’entendons. Nous ne trou­verons pas 100.000 sol­dats avec des tanks et des héli­cop­tères de chaque côté. Nous serons dans quelque chose d’extrêmement asymétrique, para-éta­tique, infor­ma­tion­nel. Cela ne veut pas dire que le com­bat physique est exclu. Mais les nou­velles guer­res, de 4ème ou 5ème généra­tion comme on dit, lais­sent beau­coup moins d’importance au con­trôle physique du ter­ri­toire, c’est-à-dire à la guerre au sens traditionnel.

Aujourd’hui, le con­trôle physique sem­ble être une con­di­tion sine qua non pour sécuris­er votre posi­tion, mais ce n’est pas ce qui per­met de gag­n­er la guerre. La guerre se gag­n­era ailleurs que sur la ligne de front, même si la supéri­or­ité mil­i­taire est une néces­sité. Pour le dire plus claire­ment : il me sem­ble évi­dent que les Français de souche con­trôleront de fac­to la grande majorité du ter­ri­toire, avec une facil­ité décon­cer­tante. Mais cela ne sig­ni­fie pas que la guerre sera gag­née… Dans ce genre de guerre, con­trôler son ter­ri­toire est néces­saire, mais la vic­toire s’obtient d’une autre manière : en mobil­isant sa pop­u­la­tion et l’opinion inter­na­tionale afin de trou­ver la légitim­ité pour enlever défini­tive­ment le cail­lou dans sa chaus­sure, purg­er ses insti­tu­tions et nor­malis­er son nou­veau régime en tis­sant des liens avec l’étranger.

Le grand défi sera celui-ci, et ce n’est pas un défi mil­i­taire. Le défi mil­i­taire sera gag­né en quelques jours. Si l’armée avait les mains libres, le pays entier serait « libéré » en dix jours. Si l’armée avait les mains libres, le pays entier et ses insti­tu­tions seraient purgés en un mois. Lit­térale­ment. Il faut une com­pag­nie d’infanterie pour tenir une ‘cité sen­si­ble’ ; il faut 15 marins pour manœu­vr­er un porte-con­teneurs ; il faut seule­ment 3 juges pour juger un mil­li­er de traîtres. Ce grand net­toy­age his­torique serait très facile à met­tre en place, même si l’on est attaché aux formes de la légal­ité. La dif­fi­culté est ailleurs.

La ques­tion qui va se pos­er est en effet la suiv­ante : jusqu’où la pop­u­la­tion française est-elle prête à aller pour garan­tir sa survie et l’avenir de ses enfants ? C’est là que le pays sera divisé, entre ceux qui sont prêts à tout, et ceux qui veu­lent fix­er des lim­ites plus ou moins strictes. C’est ce débat qui fera dur­er le conflit.

GD : Con­crète­ment, si ce con­flit devait se dérouler sur le sol français, peut-on essay­er d’imaginer ce que cela don­nerait, précisément ?

C’est un exer­ci­ce dif­fi­cile mais auquel nous nous livrons régulière­ment avec cer­tains de mes cama­rades et sub­or­don­nés. Depuis les atten­tats de 2016, nous avons forgé un petit groupe de prospec­tive ami­cal et informel sur ce sujet. Notre objec­tif est d’essayer d’utiliser notre bagage mil­i­taire et d’adapter nos out­ils d’analyse à la sit­u­a­tion française pour voir quels scé­nar­ios seraient réal­istes. Je sais que d’autres officiers dans d’autres rég­i­ments font la même chose et dès que pos­si­ble, nous parta­geons des RETEX [débrief­ing], nous essayons d’échanger nos con­clu­sions et nos réflexions.

Très hon­nête­ment, il est dif­fi­cile d’imaginer à quoi ressem­blerait ce con­flit. Il y a une infinité de pos­si­bil­ités. Il s’agit d’un ensem­ble de paramètres assez ahuris­sants à maîtris­er, et dans tous les cas il s’agit d’hypothèses.

Mais après plus de 5 ans de réflex­ion sur ce sujet, nous sommes arrivés au scé­nario qui nous sem­ble le plus réal­iste, du moins de notre point de vue. Nous l’avons expéri­men­té sous la forme d’un wargame accéléré [sim­u­la­tion théorique] sur une douzaine d’heures, avec une équipe bleue, une équipe rouge et des obser­va­teurs. La par­tie « mil­i­taire » de ce scé­nario (la guerre elle-même) ne présente aucun intérêt puisqu’il s’agit d’une pure spécu­la­tion. Mais en revanche, la par­tie antérieure, le « déclenche­ment », me sem­ble impor­tante à partager. Je vais essay­er de résumer sim­ple­ment nos pen­sées. Alors, com­ment tout cela commence-t-il ?

PHASE 1 : DÉCLENCHEMENT – Émeutes à l’échelle nationale

Dans notre scé­nario, la France est en pleine péri­ode élec­torale, le débat fait rage et à l’image des récentes élec­tions améri­caines, les ten­sions raciales sont à leur comble, le sen­ti­ment anti-police égale­ment. Un con­trôle de police dégénère, les images sont dif­fusées sur les réseaux soci­aux comme SnapChat, plusieurs villes font face à des émeutes, les politi­ciens de gauche encour­a­gent indi­recte­ment les ten­sions à tra­vers leurs relais médi­a­tiques, en organ­isant des man­i­fes­ta­tions, en appelant les lycéens et les étu­di­ants à blo­quer leurs écoles.

La sit­u­a­tion dégénère en une émeute nationale, les cen­tres-villes sont le théâtre d’émeutes et d’exactions, les infra­struc­tures (bus, métro, tramway, périphériques) sont régulière­ment blo­quées, réduisant les flux économiques.

Des groupes de civils s’organisent pour se défendre con­tre les émeutiers.

Note : Vous recon­naîtrez ici un scé­nario très sim­i­laire à ce que les USA ont vécu en 2020–2021…. Pour­tant, c’est un scé­nario qui a été écrit et joué en novem­bre 2018…. Les lecteurs français pour­ront aus­si recon­naître ici des élé­ments assez sim­i­laires avec ce qui a été imag­iné par de nom­breux auteurs de fiction.

PHASE 2 : TRANSITION – insta­bil­ité politique

Finale­ment, dans notre scé­nario, après plusieurs semaines et de nom­breux morts, face à la pres­sion inter­na­tionale, le calme revient. Mais la sit­u­a­tion n’est plus jamais la même. La vio­lence a lais­sé des traces dans le pays, comme un trau­ma­tisme à l’échelle de la société, la ligne rouge est défini­tive­ment tracée sur le ter­rain entre les deux camps. Les groupes d’autodéfense for­més par les citoyens pen­dant les trou­bles con­tin­u­ent d’exister de manière informelle et de se ren­forcer et de s’organiser, car cha­cun a le sen­ti­ment que ces événe­ments pour­raient se reproduire…

À la suite de ces émeutes, la sit­u­a­tion poli­tique est extrême­ment com­pliquée, avec au moins trois camps distincts :

  • le « Bloc de gauche » : représen­tant les minorités raciales, ceux qui veu­lent que les émeutes ne soient qu’un début pour abat­tre l’ancien sys­tème et aller encore plus loin ; ils utilisent cet argu­ment pour deman­der des réformes avec un dis­cours qui con­siste à dire « vous avez vu ce dont nous sommes capa­bles, si vous ne nous don­nez pas ce que nous voulons, ça recommencera ».
  • le « Bloc du Cen­tre« , représen­tant le statu quo, dont la ligne poli­tique con­siste essen­tielle­ment à dire « plus jamais ça », à pro­mou­voir encore plus la doc­trine de la diver­sité du « vivre-ensem­ble », à par­ler du renou­velle­ment du « con­trat social », à calmer le jeu… L’objectif avoué étant d’éviter un nou­veau con­flit. C’est le camp de la soumission.
  • le « Bloc de droite » : qui regroupe les Français les plus rad­i­caux, qui appel­lent à ne pas céder aux émeu­tiers ou à la gauche, qui tente de récupér­er et struc­tur­er les groupes d’autodéfense pour peser sur la situation.

Dans le scé­nario que nous avons étudié, c’est dans cette phase que se jouera l’essentiel de notre avenir. C’est là que les patri­otes auront le rôle le plus cru­cial à jouer, d’abord pour gag­n­er le plus d’influence au sein du bloc de droite lui-même, pour s’assurer que le réc­it prin­ci­pal est guer­ri­er, mil­i­tariste et sans con­ces­sions. Ensuite, pour s’assurer que dans le jeu poli­tique plus large, le bloc de droite est le plus fort, le plus entre­prenant, le mieux préparé.

PHASE 3 : GUERRE OU PAS ? – Trois voies possibles

A ce moment, dans cette phase de tran­si­tion poli­tique, tout est sus­pendu, la balle peut tomber des deux côtés. A ce moment du scé­nario, les avis au sein de notre groupe de tra­vail ont divergé en 3 groupes :

  • PAS DE GUERRE : Ceux qui pensent que le bloc de droite perd son influ­ence au prof­it du bloc du cen­tre et que la sit­u­a­tion se nor­malise, sans con­flit majeur. La France devient un pays com­mu­nau­taire de fait, où les Français de souche se soumet­tent et acceptent d’être une com­mu­nauté par­mi d’autres.
  • SÉPARATION DE FACTO : Ceux qui pensent que le bloc de droite fini­ra par avoir suff­isam­ment de poids pour décider uni­latérale­ment de son pro­pre sort et se sépar­er des deux autres, au sens poli­tique du terme. C’est-à-dire créer une organ­i­sa­tion éta­tique par­al­lèle de fac­to, avec ses fonds de sol­i­dar­ité, sa police basée sur des groupes d’autodéfense, ses insti­tu­tions…. La France exis­terait tou­jours en tant qu’état uni­taire, mais de fac­to une par­tie de la pop­u­la­tion serait à la fois française ET mem­bre de cette créa­tion sui generis.
  • GUERRE TOTALE : Ceux qui pensent que la sit­u­a­tion est insol­u­ble entre les trois camps et qu’elle fini­ra par dégénér­er en guerre ouverte, au sens pro­pre du terme, impli­quant des com­bats mil­i­taires. L’armée est alors divisée en 3 par­ties : (a) une par­tie déserte avec son matériel vers le bloc de gauche ou vers des ban­des armées des ban­lieues. (b) Une par­tie reste fidèle au bloc du cen­tre, qui représente l’État légal et béné­fi­cie du sou­tien inter­na­tion­al. © Une par­tie impor­tante rejoint le bloc de droite et se joint aux groupes d’autodéfense civils. L’issue de cette guerre est impos­si­ble à anticiper. Mais l’aspect clé réside dans le choix que fera le bloc du cen­tre : soit il fini­ra par rejoin­dre le bloc de gauche, soit il fini­ra par rejoin­dre le bloc de droite. Puisque le Bloc du Cen­tre est celui des légal­istes, le ral­liement du Bloc du Cen­tre à l’un des deux autres blocs légitimera et « légalis­era » la lutte de ce bloc.

_____

Je répète qu’il s’agit d’un scé­nario par­mi d’autres, mille choses dif­férentes peu­vent se pro­duire, les résul­tats sont égale­ment incer­tains. Mais dans tous les scé­nar­ios que nous avons étudiés ces 5 dernières années, nous avons tou­jours retrou­vé ces dif­férentes phas­es et ce mod­èle par­ti­c­uli­er : des émeutes ultra-vio­lentes, une phase de tran­si­tion, une phase finale. C’est la phase de tran­si­tion qui est la plus cru­ciale dans ce sché­ma, car c’est pen­dant cette phase que tout va se jouer.

GD : Vous sem­blez donc avoir réfléchi au prob­lème. Vous affirmez égale­ment que d’autres mil­i­taires mènent une réflex­ion sim­i­laire. Une rumeur cir­cule à l’extrême droite selon laque­lle le gou­verne­ment ou l’état-major pré­pare une « opéra­tion RONCES », un plan visant à pren­dre le con­trôle des zones inter­dites en cas de guerre ou d’émeutes. Savez-vous si un tel plan existe ?

Elle existe. C’est une cer­ti­tude. Je ne dis pas que le CEMA [l’état-major] a une boîte avec un dossier écrit « opéra­tion Ronces ». Mais il est évi­dent que l’Etat-major a réfléchi à ces ques­tions, que l’Elysée a réfléchi à ces ques­tions. Nos dirigeants sont peut-être hyp­ocrites mais ils ne sont pas igno­rants. Le réseau de ren­seigne­ment français est très effi­cace. Les Préfets, les min­istres et les prési­dents suc­ces­sifs sont au courant d’absolument tout ce qui se passe. Ils savent très bien que la sit­u­a­tion de guerre dont nous par­lons est réal­iste. Et ils l’ont néces­saire­ment pré­parée, quel que soit le nom de ce plan ou la forme qu’il prendra.

Vous pou­vez imag­in­er que si une trentaine d’officiers et de sous-officiers peu­vent réfléchir à ces ques­tions, comme mes cama­rades et moi l’avons fait, alors le com­man­de­ment le fait aus­si. Je pense qu’ils n’y pensent pas seule­ment de manière informelle, mais qu’ils y réfléchissent de manière formelle et heb­do­madaire. C’est égale­ment l’avis de la plu­part des officiers à qui je par­le de ces choses. Il n’y a aucun doute dans leur esprit que nos dirigeants sont beau­coup moins naïfs et can­dides qu’on pour­rait le croire.

GD : Si le con­flit dont vous par­lez éclate, l’armée sera-t-elle la seule à se bat­tre ? Imag­inez-vous que des civils puis­sent se join­dre au com­bat ? Des ban­des errantes, des volon­taires civils, des sur­vival­istes isolés ? 

Je pense que dans l’imaginaire des gens, une guerre implique néces­saire­ment des cen­taines de mil­liers de sol­dats. A mon avis, nous serons très loin de cela dans le cas français. Le nom­bre total de com­bat­tants réels (sol­dats pro­fes­sion­nels) sera prob­a­ble­ment bien inférieur à 100 000. Mais il faut y ajouter les civils armés.

  • D’une part, les ban­des crim­inelles ou poli­tiques, désor­gan­isées, qui représen­teront prob­a­ble­ment le plus grand nom­bre de civils armés.
  • Et de l’autre côté, des civils armés isolés. Ou des civils organ­isés dans les groupes d’autodéfense dont je par­lais. Ces groupes seront prob­a­ble­ment soutenus directe­ment par l’armée, ou organ­isés par d’anciens policiers et sol­dats, peut-être sur le mod­èle des SAS en Algérie française, c’est-à-dire, par exem­ple, un sol­dat pro­fes­sion­nel encad­rant 7 à 10 « aux­il­i­aires » civils sur un ter­ri­toire don­né. Les civils auront alors la pos­si­bil­ité d’aider l’armée régulière, au moins à tenir le territoire.

Le sur­vival­isme est aus­si un sujet com­pliqué, il y a autant de sur­vival­ismes que de sur­vival­istes…. C’est un milieu qui a ses codes, mais où les gens sont assez libres de leurs opin­ions. Il est dif­fi­cile d’imaginer quel pour­rait être leur rôle en tant que com­mu­nauté. Mais je ne pense pas qu’il soit exagéré de dire que la plu­part des sur­vival­istes ont une forte ten­dance patri­o­tique et qu’il est prob­a­ble qu’un petit nom­bre d’entre eux puisse rejoin­dre ou créer les groupes dits d’autodéfense. Comme les chas­seurs d’ailleurs.

Con­cer­nant les volon­taires européens ou expa­triés, je suis per­son­nelle­ment très favor­able à la mise en place d’unités étrangères encadrées par des Français en cas de con­flit. C’est un défi logis­tique, juridique et humain. Mais d’après ce que j’ai vu en étu­di­ant d’autres con­flits, l’effort en vaudrait la peine.

GD : En con­sid­érant que vous avez rai­son et qu’une guerre civile est effec­tive­ment à prévoir en France, dans quelle fenêtre de temps voyez-vous un tel con­flit ? A votre avis, la récente crise autour de COVID-19 peut-elle aggraver la sit­u­a­tion ou con­tribuer à provo­quer la guerre ?

La fourchette de temps me sem­ble très dif­fi­cile à éval­uer, je préfère ne pas m’y ris­quer. Mais dis­ons que ce sera néces­saire­ment de notre vivant. La ten­sion ne me sem­ble pas assez impor­tante pour imag­in­er un con­flit avant 2030. Et si rien ne s’est passé en 2050, il sera prob­a­ble­ment trop tard et la sit­u­a­tion sera défini­tive­ment per­due. Cela nous laisse donc 10 ans pour nous pré­par­er à cette fenêtre de 20 ans.

Con­cer­nant la sit­u­a­tion san­i­taire, il s’agit évidem­ment d’un événe­ment très sig­ni­fi­catif qui con­tribuera cer­taine­ment à met­tre de l’huile sur le feu. Il n’est pas impos­si­ble qu’un mou­ve­ment nation­al-pop­uliste sim­i­laire à celui des Gilets Jaunes appa­raisse dès la fin de l’année 2021 ou au cours de l’année 2022. Cela me sem­ble tout à fait réal­iste et nos amis de la Police Nationale pour­ront con­firmer que ces scé­nar­ios sont pris au sérieux en ce moment.

Néan­moins, je doute qu’un tel mou­ve­ment puisse con­duire à un change­ment de la sit­u­a­tion. Mais, ces événe­ments restent his­torique­ment impor­tants car ils con­tribuent au divorce entre les Français et leur élite politique.

GD : Un mot pour conclure ?

Un con­seil : ne perdez pas espoir.

Rien n’est encore per­du, tout ne fait que com­mencer. Soyez act­ifs, soyez lucides, soyez droits, soyez intran­sigeants, soyez fiers d’être français, soyez cer­tains de votre légitim­ité sur cette terre. C’est votre devoir.

Gardez la tête froide, ne tombez pas dans les pièges élec­toraux ou dans les fauss­es polémiques des plateaux télé, dans la fausse oppo­si­tion. Ne suc­combez pas aux ten­ta­tions faciles, ne vous lais­sez pas con­va­in­cre que ce sera facile, qu’il suf­fit d’attendre, que d’autres fer­ont le tra­vail à votre place…

Le peu­ple français est con­fron­té à un défi héroïque, celui de défi­er le sens de l’Histoire et de réim­pos­er la sou­veraineté du peu­ple au cen­tre de toutes choses. Le défi de rap­pel­er ce qu’est le peu­ple : une lignée mil­lé­naire à pro­téger comme un tré­sor, et non une masse d’individus fon­gi­bles et corvéables.

C’est un défi absol­u­ment colos­sal, celui de répon­dre à la ques­tion posée depuis 1945, et à laque­lle nous avons refusé de répon­dre jusqu’à présent : « Un peu­ple a‑t-il le droit d’avoir une nation qui soit à son ser­vice exclusif ? ».

Les tristes événe­ments de la Sec­onde Guerre mon­di­ale ont voulu offrir une réponse néga­tive à cette ques­tion. Aujourd’hui, tout nous pousse à lui offrir une réponse pos­i­tive. Quoi qu’il en soit, c’est une ques­tion à laque­lle il faut répon­dre. Et la réponse sera défini­tive, totale­ment définitive.

Et l’Histoire a décidé que ce serait le peu­ple français qui serait le pre­mier à répon­dre à cette ques­tion… Parce que nous serons les pre­miers européens à être con­fron­tés à ce ques­tion­nement exis­ten­tiel, celui de choisir d’être ou de ne pas être en tant que peuple.

Je pense que toute nation trem­blerait de peur devant un tel défi. Toute nation trem­blerait avant même d’entrer dans l’arène. D’autres nations trem­bleraient de peur : la peur d’être seul con­tre tous, d’être mal jugé, mal aimé, mal con­sid­éré… Mais la France est dif­férente, nous n’avons pas peur de la soli­tude, nous n’avons pas peur de nous bat­tre à un con­tre dix. Toute notre his­toire nous a pré­parés à rem­plir cette tâche, à accom­plir ce rôle, à être ceux par qui les change­ments de par­a­digme arrivent.

Alors ne dés­espérez pas. Comme le dis­ait ce capo­ral de mon unité : « le com­bat de notre vie est la bataille de France ». Ces mots sont durs et font froid dans le dos, je le sais. Vous avez le droit d’être triste, vous avez le droit d’être en colère, vous avez même le droit d’avoir peur. C’est nor­mal, le temps vous a choisi pour une tâche dif­fi­cile, vous auriez sans doute aimé une vie plus tran­quille… Mais soyez heureux, car vous êtes la généra­tion dans laque­lle un cycle va se ter­min­er et un autre va com­mencer. Ces choses n’arrivent qu’une fois dans l’Histoire. Et non seule­ment cela se pro­duira de votre vivant, mais vous aurez un rôle à jouer.

Pré­parez-vous, éduquez-vous, entraînez-vous, endur­cis­sez-vous, apprenez des com­pé­tences, mariez-vous, éduquez bien vos enfants, prenez soin de vos amis, agis­sez pour devenir un exem­ple pour les plus faibles et agis­sez en suiv­ant l’exemple des plus forts.

Votre sang bouil­lonne de pou­voir, de génie, de gloire et d’honneur. Et il n’y a pas de plus grand hon­neur pour un homme ou une femme que de défendre son sang en défen­dant son ter­ri­toire. Soyez forts, soyez fiers, soyez français.

Source: Gal­lia Dai­ly est un média 100% indépen­dant, libre et non-par­ti­san. Nous cou­vrons l’actualité française en anglais. Notre média est basé à Wilm­ing­ton, DE et dis­pose de la pro­tec­tion garantie par le 1er Amende­ment de la Con­sti­tu­tion des Etats-Unis.

Cette inter­view est libre de droits et gra­tu­ite pour toute tra­duc­tion, mer­ci de seule­ment men­tion­ner la source : « Gal­lia Dai­ly – Voix de la France« . Pour obtenir le texte non coupé en français, contactez-nous.

Category : Actualités Tags : , , ,

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

%d blogueurs aiment cette page :