
Le temps des longs couteaux est arrivé.
Je n’ai pas résisté à l’envie d’utiliser dans le titre, une référence du passé. — Les longs couteaux. Ô combien symboliques d’une violence concertée.
Ce rappel historique n’a de justification que la similarité des moyens employés, par des terroristes lors d’événement contemporains. Nous assistons depuis quelques mois à un phénomène récurrent qui fait fi des frontières ( ceci devrait emplir d’aise les tenants de l’abolition des frontières européenne ). Ma propension à m’amuser de tout me jouera des tours et ce sujet est trop sérieux pour chercher des noises aux no border. En effet, devant le peu de réactions tangibles des autorités face aux attaques aux longs couteaux que nous subissons à intervalles réguliers, il est légitime d’exprimer de la colère.
Ces attaques obéissent à un modus operandi désormais classique. Un homme isolé professant des imprécations à caractères religieux, attaque au hasard un passant où plus volontiers une passante pour les larder de coups de couteaux. Ces attaques certes imprévisibles mais manifestement sont dues à un engagement religieux. Ce dénominateur commun est récusé par les autorités politiques quasiment à chaque passage à l’acte. L’enquête suivant son cours, elle dévoile une évidence qui met les autorités dans l’obligation d’admettre que l’hypothèse du terrorisme islamique n’est pas exclue. Puis les preuves s’accumulant, la justice acculée dans les cordes, avoue que le responsable de l’attaque est bien un militant islamique. C’est là que les tenants du vivre ensemble sortent leur dernière carte qui est l’atout ultime, celui qui permettra de clore la polémique. Cet homme est irresponsable car atteint de démence. Il ne fait aucun doute qu’il souffre de troubles mentaux. La messe est dite. Ce diagnostic contient peut être une part de vérité, car comment concevoir qu’un être sain d’esprit puisse égorger un inconnu au nom d’une religion qui paraît-il prône la bonté.
Nos autorités qui se bornent à comptabiliser les morts et les blessés, offrent aux terroristes encore en vie une vieillesse paisible derrière les barreaux alors que nos jeunes victimes auront pour l’éternité leur place au cimetière. L’espérance de vie d’un terroriste qui fomente un attentat en Israël, n’excède pas quelques minutes. En effet un nombre non négligeable de citoyens sont armés, et confrontés à un attentat utilisent leurs armes pour mettre hors d’état de nuire l’assassin. En France la situation est toute autre. Si un membre des forces de l’ordre abat un terroriste lors de son forfait, qu’il prenne garde à lui. La mansuétude de la justice ne lui sera pas acquise automatiquement. Il risque la mise en examen et l’ opprobre des bien-pensants.
Le refus de la camarilla au pouvoir de lutter efficacement contre ces partisans de la charia est criminel. A chaque citoyen d’en tirer les conséquences. L’espoir du réveil du peuple est souhaitable, ce jour là… advienne que pourra.