Le Goulag n’est pas si loin.
Comment ne pas s’insurger sur l’accumulation de mesures liberticides ?
Comment rester amorphe devant le lent grignotage de notre liberté de mouvement ?
Comment oublier une obligation aussi vexatoire que ce permis de circuler délivré par nos soins, mais impérativement écrit et non verbal ?
Comment cette mesure d’une bêtise crasse n’a t‑elle pas provoquée la révolte des Français ?
Comment ne pas bondir d’indignation quand le pass sanitaire est imposé lorsque l’on monte à bord d’un train, alors que cette même mesure n’est pas appliquée lorsque l’on monte à bord d’un métro bondé ?
Comment accepter sans broncher l’oukase qui officialise le séparatisme imposé aux non vaccinés ?
Comment sans une once d’angoisse, prêter complaisamment son épaule pour recevoir un vaccin expérimentale en phase trois ?
Comment accorder une confiance aveugle à des médecins qui dans un passé encore récent, ont prescrit sans discernement un médicament tel le médiator et ce durant des années ?
Comment croire sur paroles des hommes politiques, qui ont démontré à de multiples occasions que mentir était pour eux une seconde nature ?
Comment ne pas être chagriné par la facilité de nos contemporains à accepter le joug des multinationales de la pharmacie ?
Comment ne pas être atterré par le retard de réactions des syndicats, devant la menace de licenciements des non vaccinés ? Cette complaisance est suspecte, eux qui d’ordinaire sont plus prompts à s’enflammer pour des causes futiles.
Comment ne pas froisser tous ces gaulois vindicatifs en ayant l’audace de comparer leur apathie avec celle des Français sous l’occupation allemande ? Sur quarante millions de Français, seul deux pour cent prirent une part active soit à la collaboration, soit à la résistance.
Comment rester de marbre et ne pas exploser de colère, à regarder nos contemporains gravir avec allégresse les marches qui aboutissent à la gouvernance mondiale ?
Comment ne pas pressentir la mort sociale des non vaccinés et l’enfermement possible dans des camps de rééducation ?
Comment ne pas me taxer d’ultracrépidarianisme ? Un ami se reconnaitra.