
Les pirates : poème inabouti surgi du passé
Pour commencer l’année en douceur, je propose un petit poème sans prétention. Fouillant dans mes archives, j’ai exhumé ce poème que d’aucuns qualifieront de mirliton, tant pis, je le soumets à votre critique. Pour ma défense, j’ai commis ces écrits en 1975. La jeunesse ne doute de rien. Je prie le lecteur d’être indulgent.
J’aurais voulu être flibustier,
Parcourir tous les océans
Devenir un célèbre boucanier,
Être un pirate terrifiant.
Les flibustiers, où qu’ils soient,
Seul mon nom les fera trembler.
De Barbe Noire à No l’Ollonois,
Ils m’auront pour chef incontesté
Dans toutes les Antilles,
On m’aurait craint et respecté.
Même si parfois j’enlève une fille,
À un pirate réputé.
De tous les grands vaisseaux,
Je serai devenu la terreur.
Car surgissant à ras de l’eau,
J’abattrai sur eux le malheur.
Puis, hissant mon noir pavillon,
nous monterions à l’abordage.
En poussant des cris de démons,
Accrochés à de longs cordages,
nous nous serions battus comme des lions.
Pour montrer notre courage.
Avant de mettre ce navire à feu et à sang,
J’aurai défié son commandant.
De ce combattant valeureux,
Je sortirai victorieux.
Puis dans la cambuse regorgeant de vivres,
Nous boirons à même le tonneau.
Ce vin noir comme un tombeau,
Au sol, nous roulerons complètement ivres.
Allons frères de la côte,
Rentrons chez nous à la Tortue.
Soyons fiers et la tête haute,
Nous avons aux mâts des trophées de pendus.