La liberté d’opinion et de parole mise à mal.
La déclaration des droits de l’homme et du citoyen laissait entendre qu’elle garantissait la liberté d’opinion et d’expression. Le temps a passé et des lois nouvelles se sont imposées, érodant peu à peu cette liberté.
La presse, celle qui formate l’opinion, a vu diminuer sa marge de manoeuvre au fil des lois promulguées par des gouvernements progressistes soucieux de contrôler les pensées intimes des français. La presse d’opinion libre de toutes entraves financières est réduite à peau de chagrin. La plupart des journaux d’informations aux mains de milliardaires sont largement subventionnés par l’état. Ce qui laisse peu de place à une parole libre et impartiale.
Si un journal d’opinion portait une parole iconoclaste et ne respectait pas les limites communément admises, l’état aurait tôt fait de le mettre au pas. RIVAROL pour ne pas le nommer est le parfait exemple. Ce journal se targue de soixante et onze ans d’existence sans aide directe de l’état. Certes il bénéficie comme toute la presse d’aide indirecte. Un taux de TVA réduit à 2,1% au lieu de 20 % et de tarifs postaux préférentiels. Or cet agrément n’est pas renouvelé obérant ainsi la survie d’une publication modeste. De surcroit le droit de vendre en kiosques est en suspens.
Si cette menace était mise à exécution. C’est la mort assurée de cette publication qui par son combat incessant contre les forces du mal, lutte avec l’énergie du désespoir pour assurer aux français la liberté d’opinions et de paroles.