
Cinq de plus.
Les pendules sont remises à l’heure. Aucun doute ne peut subsister, les médias ont amené leur candidat à la victoire. Le matraquage journalier a porté ses fruits, aussi comment apporter son suffrage à une candidate accusée de tous les maux dont le moindre est de propager une idéologie fasciste. Dieu sait que ses efforts de dédiabolisation furent constants.
Aux orties la sortie de l’Europe, au diable la GPA pour les femmes célibataires et que dire des timides mesures visant l’immigration débridée. Marine Le Pen a manifestement oublié qu’elle est marquée au fer rouge, son épaule est ornée non pas d’une fleur de lys mais de l’infamante croix gammée. Mais la victoire du candidat adoubé par la finance cosmopolite est une victoire à la Pyrrhus. Gardons à l’esprit les forces en présence. Macron a engrangé à la louche dix huit millions de satisfecit ce qui en soi est fort estimable mais qui ne représentent que trente huit pour cent des électeurs potentiels. Soixante deux pour cent n’entretiennent donc pas un amour immodéré pour un président dont un des passe-temps favori consiste à emmerder une catégorie de français.
Egrener la litanie d’horreurs que le poudré a utilisé à l’encontre des français n’a plus d’utilité puisque le mal est fait. Tout au plus pourrait-on déplorer qu’un système électoral touche à sa fin. Les résultats des derniers scrutins présidentiels démontrent clairement la nocivité d’un système à bout de souffle. Ce que m’inspire cette élection est la découverte d’une évidence.
Depuis quarante ans la droite nationale est le repoussoir idéal qui amène les électeurs dans les bras de pseudo démocrates à la solde de la gouvernance mondiale.