
La guerre en Ukraine.
Ce n’est pas mon intention de polémiquer avec les tenants de la cause Ukrainienne ou avec les partisans du Tsar Russe. Ce serait une perte de temps. De surcroit je ne possède pas le don de voyance me permettant de révéler le nom du vainqueur de ce conflit. Mais il n’est pas interdit de réfléchir.
Non, seul m’intéresse le dessous des cartes. Quelles sont les raisons qui poussent la France et l’Europe à prendre parti dans cette confrontation entre slaves ? Sans doute sont-elles trop nombreuses pour être développées ici. Mais il n’est pas inutile de chercher les raisons qui incitent les médias à imposer un seul sujet d’actualité.
Ceux-ci usent d’une stratégie de compassion envers l’Ukraine en insistant avec délectation sur des images d’immeubles en flammes et de civils désemparés. Ils fustigent quotidiennement les agresseurs Russes pour leur mépris de la vie humaine. En cela ils usent de méthodes s’apparentant à de la propagande. Or toute personne s’intéressant un tant soi peu à la géopolitique ne peut contester l’influence sur nos décisions de l’oncle Sam. Devons nous pour autant, suivre comme un seul homme les conseils des américains, sans se poser la question une seule seconde : nos intérêts sont-ils menacés ? Poutine veut-il envahir la France ?
L’indignation des médias est surjouée. On s’offusque des pertes humaines et matérielles Ukrainiennes, mais on a pas une once de commisération pour les 370 000 morts au Yemen, pourtant pays en butte à une invasion Saoudienne. Enfin , que penser des 70 000 civils serbes tués par les forces de l’OTAN en 1999 dans l’indifférence la plus totale ? Qui aurait l’idée de reprocher aux américains les 70 000 français morts sous leurs bombes pendant la seconde guerre mondiale ?
La photo en tête de cet article n’est pas une ville Ukrainienne rasée par les bombes russes. Non, c’est la ville du Havre rasée par les bombes américaines. De Gaule avait en son temps, quitté l’OTAN laissant aux français le soin de défendre leur pays par leurs propres moyens. Vint Sarkozy l’américain. Courbant l’échine il avait servilement rejoint l’OTAN. Est-il dans notre intérêt, d’être les valets de l’impérialisme yankee et d’abdiquer notre indépendance au profit de la finance internationale ?
Les américains toujours à l’affut d’un petit profit, sont d’ors et déjà en passe de nous vendre leur pétrole et gaz de schiste, si par le plus grand des hasards le gaz et pétrole russe venaient à manquer. Quand on peut s’aider entre amis !!!