L’embuscade de Bedo.

L’embuscade de Bedo.

L’embuscade de Bedo.

Prob­a­ble­ment ce nom n’évoque rien pour la majorité des français.  Il s’ag­it donc de raviv­er les mémoires.

Le 11 Octo­bre 1970 douze para­chutistes français de la Cpi­ma trou­vaient la mort au cours d’une embus­cade aux con­fins du désert Tchadien.

Mort pour la France.  C’est la for­mule con­sacrée util­isée en guise d’o­rai­son funèbre.  Pour lap­idaire que ce soit, c’est utile pour désamorcer la polémique qui pour­rait sur­gir, sur le bien fondé de la présence de l’ar­mée française bien loin de ses bases.  Mais mon inten­tion n’est pas de dis­sé­quer et juger les erre­ments de la poli­tique post colo­niale des gou­verne­ments français successifs.

Je désire sim­ple­ment met­tre en exer­gue les valeurs portées par ces sol­dats oubliés.  Courage, abné­ga­tion, amour de la patrie, respect du dra­peau et ami­tié des frères d’armes.   Les médias de l’époque, peu enclins à gal­vanis­er la pop­u­la­tion en faveur de ces héros, min­imisèrent les faits en déclarant que ces morts étaient exclu­sive­ment des engagés. Ils n’osèrent pas déclar­er qu’ils l’avaient bien cher­ché mais pas loin.

Pourquoi évo­quer cette trag­ique por­tion de notre his­toire aujour­d’hui ?  Sim­ple­ment pour ne pas oubli­er les 26 tués au com­bat, et les 56 blessés de la Cpi­ma au cours de la guerre du Tchad.  A l’heure de la mon­di­al­i­sa­tion, mourir pour sa patrie est un anachro­nisme que bien peu désirent entretenir.  C’est aus­si en sou­venir des copains qui ont ver­sé leur sang dans les sables du désert.

PS. le sol­dat sur la pho­to est le ser­gent chef Voro­nine.  Tué à Bedo.

Category : Actualités

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