
Que nous réserve l’année 2022 ?
Poser cette question, démontre l’optimisme démesuré d’une personne assez audacieuse pour s’interroger sur le futur et ce, avec l’intention de préjuger de l’avenir.
Pierre Dac était amateur d’aphorismes. En l’occurrence il laissa à la postérité le fameux : Les prévisions sont difficiles surtout lorsqu’elles concernent l’avenir.
Je me risque donc à pratiquer cet art divinatoire même si c’est un sujet casse-gueule. Passons rapidement sur cette année horrible marquée, sur le plan intérieur par une épidémie. Sujet de toutes les palinodies utilisées sans modération pour nous mettre la tête à l’envers. Profitant de cet état de sidération, notre chef de l’état nous tance de manière péremptoire, maniant la carotte et le bâton avec dextérité. Il gouverne avec un conseil de défense restreint, faisant l’impasse sur le gouvernement et l’assemblé nationale. Ce qui dénote un mépris sidéral pour notre système démocratique.
Il nous concocte un avant goût d’une tyrannie en confinant les citoyens et, par le fait du prince, ferme les établissements festifs. Oublions ces désagréments et penchons nous sur l’année à venir. On peut sans prendre grand risque, présumer une année aussi favorable que celle qui se termine pour confisquer aux français leurs libertés d’agir et de penser. Il est vrai qu’un évènement est susceptible de rebattre les cartes. L’élection présidentielle qui se profile à l’horizon. Néanmoins les sondages démontrent l’indécision des français, et laissent augurer qu’un changement profond de la politique actuelle a peu de chance de se réaliser.
Quel candidate ou candidat aurait l’audace de jeter aux orties les lois et les oukases imposés par l’Europe. Lois qui nous enferment insensiblement dans une prison sans barreau. Et nos libertés fondent comme neige au soleil sans troubler le moins du monde la majorité de nos concitoyens. Sans être pessimiste on peut avec raison craindre qu’un tombereau d’ennuis, faisant fi du changement annuel nous tombent sur le râble.
Nous allons retrouver sans coup férir les maux qui nous bouffent la rate. A savoir le pouvoir d’achat en baisse, la recherche d’emplois, les problèmes sanitaires, l’inflation, l’attribution d’un logement et enfin comment faire l’impasse sur le fameux grand remplacement, n’en déplaise aux faux culs qui réfutent ce glissement civilisationnel.
Prenant conscience des limites de ma témérité, et n’étant pas un éminent politologue ou réputé comme tel, je ne tenterai pas d’esquisser les dessous de la géopolitique mondiale, ce serait péché d’orgueil. Au diable la bouilloire mondiale, au diable américains, russes, chinois, turcs, Israéliens, afghans, Daech, et tutti quanti.
Donc bonne année 2022 et à bientôt début Janvier.