Réu­nis au cimetière de Grayan sous l’égide de l’as­so­ci­a­tion ” Orbs patria nos­tra ” nous avons ren­du les hon­neurs devant la tombe du colonel Denard.

Sous un soleil radieux nous avons fleuri sa tombe, entre­tenant ain­si le sou­venir d’un homme dont le par­cours hors norme restera dans les annales.  Les par­tic­i­pants à cette céré­monie avaient pour la plu­part servi sous ses ordres lors de dif­férents con­flits. Du Yemen au Katan­ga, du Biafra au Tchad, des Comores, de la garde prési­den­tielle au Zaïre, tous avaient suivi avec ent­hou­si­asme un homme exceptionnel.

Si la céré­monie au cimetière était empreinte de solen­nité et d’é­mo­tion, le repas qui s’en­suiv­it per­mit à nom­bre d’an­ciens de raviv­er leurs sou­venirs et d’ou­bli­er leurs rhu­ma­tismes.  Plusieurs pho­tos du colonel ornaient les murs de la salle où se déroulaient nos agapes. Son oeil mali­cieux sem­blait nous suiv­re avec bien­veil­lance, ce qui ren­forçait notre déter­mi­na­tion de pour­suiv­re ce tra­vail de mémoire. L’as­so­ci­a­tion Orbs Patria Nos­tra étant la cheville ouvrière qui per­pétue le sou­venir du Vieux.

Des sym­pa­thisants étaient égale­ment présents, des mem­bres de l’UNP, les deux rédac­teurs du blog Furia Francèse et de nom­breuses épous­es.  Nous étions hon­orés de compter par­mi les con­vives,  deux enfants du colonel, Philippe et Nadia ain­si que Marie-Elise la femme du colonel.

J’ai revu avec plaisir Fou­quet et fais la con­nais­sance d’un garçon sym­pa­thique, fig­ure de la GP, Off­man. Je ne cit­erais pas tous les cama­rades, les sachant adeptes d’une dis­cré­tion de vio­lettes.  ” L’an prochain à Grayan ” pour com­mé­mor­er les quinze ans de la dis­pari­tion du colonel, nous espérons être plus nom­breux, mais les années pas­sant la grande faucheuse fait sa macabre mois­son et laisse un vide à jamais comblé.