Mourir pour l’Ukraine ?

Mourir pour l’Ukraine ?

Mourir pour l’Ukraine ?

Ces trois mots remet­tent au goût du jour, une for­mule qui en son temps causa bien des désagréments.

Mourir pour Dantzig reste le sym­bole le plus abouti de la folie des hommes. L’Eu­rope som­bra dans une guerre frat­ri­cide qui aboutit à la pré­dom­i­nance des deux grands, à savoir les USA et l’URSS.   Les opti­mistes ser­i­nent à qui veut l’en­ten­dre que l’his­toire ne se répète pas.  Mais les pes­simistes chu­chotent que par­fois elle bégaie. Les “va t’en guerre” démoc­rates poussent-ils Biden à affron­ter l’ours russe en rase cam­pagne, pour le seul plaisir de démon­tr­er la puis­sance améri­caine ?   Ou bien assis­tons nous à un Kriegspiel à l’échelle mon­di­ale ?   A l’heure des guer­res com­mer­ciales entre  puis­sants, on peut penser qu’une guéguerre en bonne et due forme pour­rait rebat­tre les cartes.    Mais sommes nous prêts à mourir pour l’Ukraine ?  Pour un Pays dont l’ex­is­tence même nous indif­fère, sans doute pas.   Les améri­cains cherchent à nous entraîn­er dans un face à face dont nous feri­ons les frais, car en pre­mière ligne.

Ces Machi­av­el usent des même sub­terfuges que ceux util­isés dans les guer­res à l’en­con­tre de l’I­rak, de l’Afghanistan, de la Syrie et de la Lybie.  N’ou­blions pas les armes de destruc­tions mas­sives imputées à l’I­rak.  Toutes billevesées inven­tées par les yan­kees.  Les améri­cains emploient des méth­odes tortueuses pour pouss­er Pou­tine à la faute.

Nous n’avons aucun intérêt à suiv­re aveuglé­ment la poli­tique d’ex­pan­sion des USA.  Si notre prési­dent est tit­il­lé par l’en­vie de jouer avec nos forces armées qu’il songe donc à recon­quérir nos ter­ri­toires per­dus aux mains des islamistes.  Avant de vouloir redessin­er les con­tours des fron­tières européennes, ne serait t‑il pas plus utile d’ap­pren­dre l’his­toire à nos chères têtes blondes.  Ils ignorent tout des guer­res inces­santes que l’is­lam nous a imposé. Quid des inva­sions du Moyen-Ori­ent, de l’Afrique du nord, de l’Es­pagne de la France, des Balka­ns. Qui se sou­vient des razz­ias musul­manes du sud de la France, et ce durant deux siè­cles et du com­bat inces­sant mené à l’en­con­tre des bar­baresques qui écumaient la Méditer­ranée ?  Une fois encore la poli­tique étrangère améri­caine peut se révéler un fias­co.   A trop énerv­er le tsar, celui-ci peut nouer des alliances avec la Chine et l’I­ran. Et là,  rira bien qui rira le dernier.

Category : Actualités

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

%d blogueurs aiment cette page :