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Demain la guerre civile ?

Tout obser­va­teur digne de ce nom doit regarder les man­i­fes­ta­tions pop­u­laires qui agi­tent de nom­breux pays avec cir­con­spec­tion. Tous ces gou­verne­ments aux pris­es avec une oppo­si­tion plus ou moins mus­clée voient leur poli­tique remise en cause. Soit la per­son­nal­ité au pou­voir a per­du la con­fi­ance du peu­ple, soit l’élec­tion est con­testée car entachée par une fraude mas­sive. Les innom­brables man­que­ments à la déon­tolo­gie ren­for­cent l’ab­sen­téisme des électeurs et affaib­lis­sent la démocratie.
La con­stance qui pré­domine est la con­vic­tion des citoyens à con­tester l’hon­nêteté de ses élus. Tous ces remous pop­u­laires con­stru­isent une atmo­sphère pré-révo­lu­tion­naire. Les Cas­san­dre ont beau jeu de prédire une guerre civile qui cou­ve et risque de s’embraser à court terme.
Notre pays a con­nu dans le passé moults épisodes de guerre intra com­mu­nau­taire. Gar­dons le sou­venir de la Fronde, de l’op­po­si­tion Bour­guignons-Arma­gnacs. Des guer­res de reli­gion qui opposèrent catholiques et protes­tants, de la révo­lu­tion française qui engen­dra le géno­cide vendéen. La révo­lu­tion de 1848 et la com­mune de Paris qui eut son lot de mas­sacres entre français. Gar­dons à l’e­sprit la péri­ode trag­ique qui vit s’étriper col­la­bos et résis­tants. L’épu­ra­tion fut égale­ment sanglante sou­vent au mépris de la loi. Et enfin n’ou­blions pas le crève cœur de la guerre d’Al­gérie, son aban­don et la trahi­son que fût le lâchage des Harkis.
Une guerre civile nous guette car on peut sup­pos­er que les citoyens français ne res­teront pas les bras croisés ad vitam aeter­nam face à la mon­tée de l’is­lam. Com­ment ne pas croire à l’af­fron­te­ment de la démoc­ra­tie à la française avec l’is­lam poli­tique ? Les musul­mans insi­dieuse­ment phago­cy­tent peu à peu toutes les strates poli­tiques du pays. Nul secteur d’ac­tiv­ité n’échappe au rouleau com­presseur de l’is­lam. Si l’on étudie l’his­toire mou­ve­men­tée de notre nation, nous pou­vons extrapol­er sans grand risque sur l’hy­pothèse d’une défla­gra­tion qui ensanglantera le pays. Dans un futur proche nos enfants et petits enfants auront beau jeu de nous adress­er post mortem des impré­ca­tions ven­ger­ess­es fustigeant notre céc­ité poli­tique. Enjeu qui fit nous bat­tre pour des foutais­es et mépris­er ce qui pour­tant saute aux yeux de ceux qui veu­lent bien les ouvrir. Gou­vern­er c’est prévoir. Mort aux cons. 

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