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J’ose une grossièreté. LIBERTE !

LIBERTE.  C’est un sujet qui se prête à toutes les spécu­la­tions. Pour ma part j’abor­de de façon mod­este et peut être puéril un lam­beau de ce thème.

La sagesse est-elle une ver­tu que l’on acquiert avec l’âge ?  C’est d’or­di­naire com­muné­ment admis par le plus grand nom­bre que l’ex­péri­ence engrangée au fil des années con­fère à ceux qui en sont pourvus, une sagac­ité qui échappe aux jeunes généra­tions.   Moi même, étant affligé de cette afflic­tion qui est d’ac­cu­muler les années, vient à douter que des êtres chenus et cacochymes déti­en­nent la vérité absolue.  Une vue défi­ciente et une sur­dité même par­tielle con­tribue cer­taine­ment à amoin­drir une bonne com­préhen­sion des enjeux planétaires.

C’est ain­si que mon ressen­ti du mot lib­erté affronte celui d’une frac­tion de la pop­u­la­tion qui s’ac­com­mode d’une lib­erté au rabais. Amputée d’une large par­tie de sa teneur, cette lib­erté  muselée dont ils jouis­sent s’ap­par­ente à un par­cours du com­bat­tant.   Dans l’in­dif­férence qua­si générale, les nomen­klat­uras au pou­voir dans maints pays, prof­i­tent de la pandémie mon­di­ale pour met­tre au pas une pop­u­la­tion avide de con­som­mer des pro­duits inutiles.  Soumise à un bom­barde­ment médi­a­tique inces­sant, les citoyens du monde refusent d’ou­vrir les yeux afin de con­stater que leur lib­erté fond comme neige au soleil.

Cette épidémie qui s’in­vite fort à pro­pos et de manière for­tu­ite, est prop­ice pour parachev­er une poli­tique mise en place depuis des lus­tres qui con­siste à con­fis­quer par petites touch­es des pans entiers de notre lib­erté. Je n’évo­querais pas ici les innom­brables règle­ments qui corset­tent notre vie ni les inter­dic­tions, les per­mis et autori­sa­tions mul­ti­ples et var­iés qui enca­drent nos par­cours de vie, ce serait fastidieux.

Mais je con­state que depuis quelques dizaines d’an­nées, un pas sup­plé­men­taire a été franchi. Notre lib­erté d’ex­pres­sion jusqu’alors épargnée est mise sous l’éteignoir. Des lois dites mémorielles sanc­tion­nent sans pitié les voix dis­cor­dantes qui déplaisent à la doxa qui règne en maître.   Je n’ai aucun doute sur la capac­ité des tech­ni­ciens du futur à con­cevoir des appareils capa­bles de s’im­mis­cer dans nos cerveaux, afin de réprimer les pen­sées déviantes.  De crim­i­nalis­er nos pro­pos est le signe inquié­tant que nos démoc­ra­ties con­ti­en­nent en germe une dic­tature en devenir.

Le salmigondis de con­tra­dic­tions que présente le traite­ment du covid, est la meilleure preuve de la machi­na­tion mise en oeu­vre pour con­fis­quer notre libre arbi­tre.  Nos chaînes sont autant men­tales que physiques.

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