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Les terroristes ont-ils des remords ?

An image uploaded on June 14, 2014 on the jihadist website Welayat Salahuddin allegedly shows militants of the Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL) executing dozens of captured Iraqi security forces members at an unknown location in the Salaheddin province. A major offensive spearheaded by ISIL but also involving supporters of executed dictator Saddam Hussein has overrun all of one province and chunks of three others since it was launched on June 9. AFP PHOTO / HO / WELAYAT SALAHUDDIN === RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / HO / WELAYAT SALAHUDDIN" - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS FROM ALTERNATIVE SOURCES, AFP IS NOT RESPONSIBLE FOR ANY DIGITAL ALTERATIONS TO THE PICTURE'S EDITORIAL CONTENT, DATE AND LOCATION WHICH CANNOT BE INDEPENDENTLY VERIFIED ===

Cette ques­tion ingénue provoque chez les ter­ror­istes encore en vie, un immense éclat de rire.  Ils se tien­nent les côtes pour ne pas suf­fo­quer, tant cette ques­tion ravive en eux le sou­venir d’un moment délicieux.

Autant deman­der en son temps, si Staline ou Hitler dor­maient mal la nuit, le remord les tarau­dant sans inter­rup­tion. Pol Pot était-il écrasé par le remord au point de finir ses jours dans un monastère ?  Il se peut que les géno­cidaires de la sub­lime porte eurent des regrets pour ne pas avoir mas­sacré plus d’Ar­méniens.  Lorsque les ter­ror­istes de Daech ou d’Al Qai­da mon­traient avec délec­ta­tion les têtes coupées, dévelop­paient-ils un sen­ti­ment de cul­pa­bil­ité ? NON ! assuré­ment, ils suiv­aient scrupuleuse­ment les recom­man­da­tions du prophète et s’as­sur­aient ain­si un au-delà d’une grande félicité.

Les rescapés et par­ents qui assis­tent au procès des prévenus, accusés de par­tic­i­pa­tion au mas­sacre du bat­a­clan, cherchent le moin­dre signe de repen­tance sur les vis­ages des ter­ror­istes pré­sumés.  Ils ont besoin de com­pren­dre le chem­ine­ment intel­lectuel qu’ont accom­pli ces gens, prêts à tuer pour une idéolo­gie religieuse.

Je suis désolé pour les familles.  Il n’y a rien à com­pren­dre, c’est la guerre. Certes, non con­ven­tion­nelle mais nous sommes en guerre.  Lorsque Abdeslam dit que cela n’a rien de per­son­nel, il énonce un tru­isme. Dans une guerre lorsque l’on tue un enne­mi, cela n’a rien de per­son­nel. On ne le con­nait pas, et n’avons aucun grief à son égard, mais nous devons l’oc­cire, c’est notre devoir.

Il est illu­soire d’at­ten­dre un quel­conque regret, for­mulé par un ter­ror­iste islamique alors qu’il applique avec zèle l’en­seigne­ment prodigué par le Coran.   Fanatisé par ces lec­tures il place au dessus de tout la vic­toire de l’Oum­ma. Français de papi­er, les ter­ror­istes vibrent pour l’is­lam et n’ont aucune con­sid­éra­tion pour notre mode de vie.  Peut être sont-ils sen­si­bles à un petit remord, celui d’avoir bâclé le travail.

Quand allons nous ouvrir les yeux et pren­dre les mesures qui s’imposent ?

 

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