
Les pleureuses sont de retour .
Pour qui comme moi est friand de certitudes, risque fort d’être conforté dans cette attitude qui je le confesse n’est en rien basée sur des fondements scientifiques par des événements qui à l’instar des saisons reviennent à intervalles réguliers à la une des médias. Soumis aux aléas du hasard, ils se revendiquent d’une régularité remarquable.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets. Il est rassurant de constater que les actes de terrorisme imputables à des musulmans déclenchent invariablement le concert des pleureuses patentées. Il n’est de voir les lamentations déclenchées par la mort atroce de Samuel Paty. Nos hommes et femmes politiques de tous bords excellent dans cet exercice. Ils adoptent des postures martiales et frappent d’anathèmes les égorgeurs. Ils prennent la tête des cortèges et de marche blanche en marche blanche, ils se frappent la poitrine en pleurnichant. Ils profèrent aux quatre vents que les méchants n’auront pas leur haine, que la peur n’étreint pas leur âme, mais rassurez-vous ils ne feront pas l’amalgame. Chantant les louanges de la laïcité, pleureuses et pleureurs, attentats après attentats remâchent les mêmes antiennes. Les imprécations destinées aux terroristes n’ont pour vocation que de brasser du vent tout en prenant garde de ne pas froisser les pays du golf, alors que ceux-ci sont des pourvoyeurs de fonds patentés des djihadistes.
Mais n’est pas Charles Martel qui veut.
Quant à notre chef de l’état, le pauvre garçon se voit gourmander par l’irascible Erdogan qui se verrait bien chausser les bottes de Soliman le magnifique. A l’encontre de son conseil de consulter un psychiatre, notre jouvenceau n’a pu que twitter des lamentations frisant la soumission. Incapable d’envoyer à son accusateur un trait d’humour disqualifiant le despote ottoman.
Le satrape d’Istambul aurait-il eut l’audace d’insinuer que Trump ou Poutine présentent des signes évidents de débilité mentale ? J’en doute fort.
Donnant suite à l’appel au boycott des produits français lancé par le grand turc et repris par le Maroc et les pays du golf, une réponse s’impose. Renvoyons dans leurs foyers les imams turcs et marocains et fermons les mosquées dispensatrices des conseils avisés du coran.
Aurons nous un jour un chef d’état capable de garantir la grandeur de la France et de se hisser au niveau de ses illustres prédécesseurs ? Louis le quatorzième ou Charles de Gaulle auraient tôt fait d’obliger le sultan de Constantinople à ravaler ses insultes. Qu’il garde en mémoire un certain dey d’Alger….