
Mali. Pratique t’on une politique de Gribouille ?
Une question légitime se pose : doit-on continuer la traque des djihadistes que l’on poursuit depuis sept ans ? La dernière libération d’otages aux mains des djihadistes peut ébranler les certitudes que nous avions sur la conduite des opérations militaires que l’on entretient à grands frais au Mali.
La française libérée, Sophie Pétronin n’a eut de cesse de proclamer son amour de l’islam. Répondant maintenant au doux nom de Mariam, cette apostat ne tarit pas d’éloges envers ses ravisseurs. Et son souhait le plus urgent est de retourner à Gao mais pas un mot sur nos soldats qui perdent la vie dans les sables du désert. Certains esprits chagrins risquent de chipoter, arguant que les deux cent djihadistes libérés au titre de l’échange avec les otages seront bientôt de nouveau face à nos troupes. De surcroit, si par mauvais esprit on ajoute les millions d’euros généreusement distribuer à nos ennemis, on peut désigner cette stratégie comme la politique de gribouille par excellence.
Le bilan de sept années de guerre au Mali est sujet à discussion. L’effort de nos forces armées n’est pas remis en cause, les nombreux morts en témoignent. L’abnégation de nos soldats est mise à l’épreuve car semblable aux tonneaux des danaïdes, les pertes des djihadistes sont sans cesse compensées par de nouveaux combattants avides de remettre dans le droit chemin les mécréants. La méthode est simple. Il suffit de leur couper la tête.
La politique suivie par nos élites vient compléter la stratégie suicidaire mise en œuvre. La complaisance envers les pays du golf dispensateurs de dollars aux groupes fondamentalistes est génératrice d’attentats et de prise d’otages. De faire les yeux de Chimène au Qatar en est la plus parfaite illustration. Ce pays alimente les caisses aussi bien du Paris Saint Germain que celles d’al-Qaïda.
Il est temps de prendre une décision de bon sens. Notre armée s’enlise dans un conflit qui n’est pas prioritaire. De surcroit l’animosité de la population à l’égard de notre présence se démontre par une haine et un mépris que nul ne peut ignorer.
Il serait plus judicieux d’employer nos forces spéciales à nettoyer non pas les écuries d’Augias mais les territoires perdus de la nation. Si un combat a la priorité, c’est bien celui qui se déroule sur notre propre sol. L’islam est conquérant et expansionniste. La confrontation entre nos deux civilisations a débutée, n’en déplaise à nos dirigeants. Le moment du choix est venu, soit nous sommes des collabos soumis à l’oumma soit des défenseurs de l’occident chrétien. Le malheur est à nos portes, il est urgent de les fermer.