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poème

Voilà trente cinq ans je com­met­tais ce poème que cer­tains trou­veront cul-cul, voire très mau­vais et si je mérite les verges pour avoir com­mis un acte desser­vant la poésie, je demande de la man­sué­tude de la part des téméraires qui liront ce poème dont je ne sais plus quoi faire et que je livre à la postérité.

Le vieux druide Viridomare,
D’une longue robe blanche s’est paré,
Pour mon­tr­er aux dieux la sacrifiée,
Qui s’of­fre en ode à Pindare.

Le sang a coulé pour Esus.
Bien­tôt Son­ti­ates, Bituriges, Tectosages
Défer­leront sous la ban­nière de Brennus,
Dans un élan rageur et sauvage.

Car rien n’est lais­sé au hasard.
Si dans les con­vois règne un hour­vari sans nom,
Des cav­a­liers por­teurs d’étendards
S’alig­nent en rangs sur leurs étalons.

Le chemin de Delphes est une longue errance.
leurs poitrines exha­lent un souf­fle divin
qui occulte les peines et les souffrances
Et reflète en leurs yeux le lieu saint.

Le com­bat sous l’égide des dieux
Se déroula farouche et superbe,
Lorsque la colère des cieux
Se libéra d’un trait acerbe.

Des éclairs zébrèrent le ciel.
La ter­reur envahit les cœurs.
La vic­toire au goût de miel,
N’en­tra pas dans leurs mœurs

De ces guer­ri­ers pleins de morgue,
Amoureux fous de la guerre,
Une fuite ven­tres à terre
Signa leurs points d’orgue.

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