Deux héros au walhalla.
Pour être considéré comme un héros, deux solutions s’ouvrent à nous. Premièrement si nous voulons nous ceindre le front d’une couronne de laurier et défiler sous les arcs de triomphe avec les vivats d’une foule avide de contempler des héros. Il suffit de jouer au foot et de gagner une coupe quelconque. Si plus humblement vous êtes partisan de la seconde solution. Il vous faudra franchir une étape peu alléchante. Le passage obligé pour obtenir le statut de héros est d’entrer au walhalla escorté de walkyries. C’est à dire plus prosaïquement de mourir au combat.
Les commandos de Pierrepont et bertoncello ont acquis le statut convoité en donnant leurs vies pour délivrer un couple d’abrutis. ( quand je dis couple, je me réfère à la rumeur publique, mais manquant de preuves, je me garderai de propager une information qui prête le flanc a la désinformation) Une constatation s’impose. Nous connaissons les visages de nos deux héros, car ils ne sont plus de ce monde. Or leurs camarades qui ont participé à cette opération sont voués a rester dans l’ombre. Ce sont également des héros qui resteront ignorés du grand public à tout jamais.
Dans un passé encore proche, des grandes figures du monde militaire étaient encensés par les médias. Leurs noms s’affichaient sur les manchettes des journaux. Aujourd’hui nos militaires sont d’une discrétion de violettes. Les hommes des forces spéciales n’apparaissent que cagoulés. Les soldats filmés sont désignés par leurs prénoms. Aurions nous peur de représailles? Dans notre pays faut-il occulter les identités des personnels qui luttent sur différents théâtres d’opérations? Ceci dans un souci de protection des familles. Cela implique qu’au sein même de nos populations oeuvrent des ennemis infiltrés. La question contient la réponse.
Je ne résiste pas à la tentation de donner mon opinion sur la conduite de cette Opé. La doctrine d’action qui prévaut est suicidaire. L’ouverture du feu est préconisée comme riposte d’où le danger. En effet attendre les tirs de l’ennemi dans des bâtiments aboutit à une chance de survie très aléatoire. De surcroit perdre deux soldats d’élite pour sauver deux pékins est un bilan très contestable. La méthode adoptée par les popovs dans ce genre de situation est certes discutable mais diantrement efficace.