Pendez les blancs.
Nous vivons dans un beau pays. La liberté d’expression n’est pas un vain mot. Nous pouvons exprimer nos pensées, même les plus noires, les extirper du plus profond de notre être : laisser libre cours à nos phantasmes, libérer des paroles de colère, simuler des actes délibérément criminels, cracher même sur notre douce France.
Ne vous emballez pas. Nous ne sommes pas concernés. Cette liberté de parole est exclusivement réservée à ceux qui professent une haine envers notre pays. Nous les autochtones, les français de souche, les blancs, les amoureux de l’hexagone, sommes voués à des diatribes expurgées de toutes paroles ambigües. Nos propos sont encadrés, déconseillés voir interdits. Si les gros mots tels que raciste, islamophobe, homophobe, nationaliste, complotiste, négationniste sortent de votre bouche alors votre compte est bon.
A l’inverse, si vous êtes issu d’une diversité visible, adepte du rap, vous bénéficiez d’une mansuétude des médias et de la justice qui frise la complicité. Car enfin l’individu qui répond au nom de nick conrad s’autorise dans un clip de clamer haut et fort : pendez les blancs : et ceci sans émouvoir grand monde. Constatant le laxisme ambiant, il récidive dans un clip en simulant l’étranglement d’une femme blanche. Les paroles de sa chanson ne peuvent laisser indifférent. JE BAISE LA FRANCE JE BRULE LA FRANCE.
Comment tolérer cette haine à notre encontre. Il est intolérable d’accepter ces insultes sans réagir. Si cet être ignoble est étranger, alors vite le renvoyer d’où il vient, après avoir purger une peine à la hauteur de son mépris. Si sa nationalité est française, alors nous devons le déchoir et l’envoyer au diable vauvert. Sinon sans réaction digne de ce nom, notre lente déchéance se poursuivra jusqu’au dénouement final.