Nous allons tous mourir.

Nous allons tous mourir.

Nous allons tous mourir.

Nous allons tous mourir. Voila bien un tru­isme que l’on ne peut imput­er aux fake news. Néan­moins si l’on prends la peine de don­ner tout son sens à cette phrase. Il est clair que cette annonce ne s’adresse pas à une per­son­ne en par­ti­c­uli­er. Non c’est la pop­u­la­tion mon­di­ale qui à terme est con­cernée. Elle risque l’anéan­tisse­ment total, l’érad­i­ca­tion défini­tive. Faisant écho au titre d’un livre de Pac­calet: l’hu­man­ité dis­paraitra, bon débar­ras: Tout être sen­si­ble à la dis­pari­tion pro­gram­mée des insectes et des mam­mifères peut légitime­ment s’in­ter­roger sur l’avenir de l’homme. Il est avéré que les oiseaux, les insectes, la petite faune européenne subit une régres­sion inquié­tante qui à terme présage une dis­pari­tion qui sus­cite chez cer­tains la crainte d’une six­ième dis­pari­tion de masse, humains inclus.

Le change­ment cli­ma­tique que nous subis­sons est sans doute à l’o­rig­ine dans l’or­dre cos­mique, mais la rapid­ité de ce proces­sus est large­ment imputable aux activ­ités humaines. Or il appa­rait que per­son­ne ne veut chang­er d’un iota son mode de vie. Le con­som­ma­teur lamb­da a une soif de con­som­ma­tion inex­tin­guible. On peut con­sid­ér­er comme légitime le souhait de manger à sa fin, de se vêtir con­ven­able­ment, et dormir à l’abri. Besoins essen­tiels, mais voitures lux­ueuses, avions, croisière, écrans mul­ti­ples, smart­phones, tablettes, bateaux, rési­dence sec­ondaires, voy­ages à Bali, au cap nord, république domini­caine, tout ceci est super­flu et préju­di­cia­ble pour la survie de l’hu­man­ité. Gar­dons à l’e­sprit que les pop­u­la­tions des pays en devenir aspirent à l’ac­qui­si­tion de ces pseu­dos avan­tages. Cette boulim­ie de con­som­ma­tion est excus­able pour le mil­liard de mal­heureux qui ne man­gent pas à leur faim. Nous allons tous mourir est une option par­faite­ment crédi­ble. Le refus d’en­vis­ager la moin­dre décrois­sance dans nos pra­tiques sera la cause de notre disparition.

Dans un monde fini aux ressources lim­ités. Com­ment con­cili­er l’ex­pan­sion de la race humaine qui détru­it son envi­ron­nement avec un plaisir évi­dent. L’in­con­science des humains causera des grandes cat­a­stro­phes comme ce fut le cas jadis.. 

Category : Actualités , Réflexion

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