Deux poids- deux mesures…
On ne dira jamais suffisamment fort que l’information que l’on ingurgite à longueurs de temps est partiale. elle sélectionne, elle minimise, elle omet, elle met en valeur. Le deux poids deux mesures est appliqué avec un acharnement qui frise la propagande soviétique. Les églises brûlent, qui s’en soucie. La presse a d’autres chats a fouetter. Une mosquée est taguée, cela fait la une des journaux. Une synagogue est menacée la licra monte au créneau et immédiatement les forces de l’ordre montent la garde. Lorsque daech appliquait la charia et coupait des têtes de préférence de chrétiens. Bien peu se rassemblaient pour exiger l’arrêt de ces méthodes barbares. Deux poids deux mesures: Le sultan de Bruneï désirait appliquer la charia aux adeptes de Sodomme. HORREUR les opposants Clonney en tête menaient campagne contre le sultan. Avoir l’intention de raccourcir les sodomites est bien plus grave que de passer au fil de l’épée les adorateurs du christ. Deux poids deux mesures: Les violences policières. Elles s’exercent avec brutalité au détriment des gilets jaunes avec une vigueur digne d’états totalitaires les plus inhumains. A l’occasion elle sait se montrer magnanime. Vu à la télé un reportage sur le racket en expansion dans la ville de Creil. Celui-ci m’a laissé sans voix. Des policiers tentaient de confondre quatre individus issus de la diversité de racket sur un lycéen. Placés devant un miroir sans teint qui autorisait le plaignant a voir sans être vu, ils se comportaient avec insolence et narguaient les fonctionnaires de police. Le point d’orgue fut atteint lorsqu’un individu fixant le miroir fit le geste explicite de passer son pouce sous son cou, mimant l’égorgement dans le but évident de distiller la peur chez la victime. A cet instant il était prévisible qu’une sanction virile allait s’appliquer. Un coup de bottin, un coup de pied au cul, un coup de matraque semblable à celle administrée généreusement aux gilets jaunes. A ma profonde stupéfaction le rappel au vivre ensemble se borna à une admonestation du pandore qui me laissa pantois. : tu te crois ou toi?: Deux poids deux mesures. On pourrait à l’infini déplorer des exemples qui démontrent l’injustice qui prévaut dans notre belle démocratie.