Année : 2022

Mercenaire un jour. Mercenaire toujours.

Mercenaire un jour. Mercenaire toujours.

Mer­ce­naire. A l’évo­ca­tion de ce voca­ble les pas­sions se déchaî­nent.  Pour les détracteurs de cette activ­ité, les mer­ce­naires sont des indi­vidus sans foi ni loi, offrant leur savoir faire au plus offrant.   A l’op­posé, des per­son­nes épris­es de roman­tisme ont les yeux de Chimène pour ces per­son­nages por­teurs d’aven­tures guer­rières.  Même si sem­blables aux con­quis­ta­dores ils sèment par­fois le chaos et la déso­la­tion. De fait la nébuleuse mer­ce­naire por­teuse de phan­tasmes est mal con­nue.  Ces hommes qui offrent la force de leurs armes con­tre rétri­bu­tion, au prof­it par­fois de pays fort peu démoc­ra­tiques, obéis­sent à des moti­va­tions fort divers­es. Si…

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Avoir 20 ans au Tibesti.

Avoir 20 ans au Tibesti.

Au mois d’oc­to­bre 1968, ma com­pag­nie, rel­e­vait la Cpi­ma déployée à Bar­daï dans le nord du Tchad, proche de la fron­tière Libyenne.   Env­i­ron 1500 kilo­mètres séparaient Bar­daï de Fort-Lamy. Le voy­age en Nord-Atlas n’é­tait guère con­fort­able mais n’obérait en rien notre soif de décou­verte de cette terre loin­taine.  Une halte à Largeau per­mit à nos mem­bres engour­dis de se réveiller.   Cet arrêt imprévu causé par un ennui mécanique fût notre pre­mier con­tact avec ce grand désert.   Ce fût pour moi l’oc­ca­sion de dis­cuter briève­ment avec un offici­er méhariste. Cet homme, ves­tige des grandes heures des aven­tures sahari­ennes ravi­vait en moi,…

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Avoir vingt ans à Fort Lamy.

Avoir vingt ans à Fort Lamy.

Se pencher sur son passé est certes un signe de mélan­col­ie, mais néces­saire par­fois pour affron­ter les dif­fi­cultés de la vie.  Qui n’a pas de passé n’a pas d’avenir.  De raviv­er des sou­venirs heureux, de ressen­tir les doux regrets d’un temps révolu, est signe que le temps passe.   Cette langueur pro­pre aux rêveurs a déclenché dans mon incon­scient un sou­venir par­ti­c­uli­er.   Celui où j’ai atteint l’âge mémorable de vingt ans. Cette fron­tière nous propulse dans l’âge adulte mât­iné de l’in­sou­ciance et de la folie qui précède l’a­ban­don de l’adolescence. Nos sociétés con­suméristes per­ver­tis­sant notre jeunesse par l’abon­dance de plaisirs, ne…

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Mourir pour l’Ukraine ?

Mourir pour l’Ukraine ?

Ces trois mots remet­tent au goût du jour, une for­mule qui en son temps causa bien des désagré­ments. Mourir pour Dantzig reste le sym­bole le plus abouti de la folie des hommes. L’Eu­rope som­bra dans une guerre frat­ri­cide qui aboutit à la pré­dom­i­nance des deux grands, à savoir les USA et l’URSS.   Les opti­mistes ser­i­nent à qui veut l’en­ten­dre que l’his­toire ne se répète pas.  Mais les pes­simistes chu­chotent que par­fois elle bégaie. Les “va t’en guerre” démoc­rates poussent-ils Biden à affron­ter l’ours russe en rase cam­pagne, pour le seul plaisir de démon­tr­er la puis­sance améri­caine ?   Ou bien assistons…

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L’embuscade de Bedo.

L’embuscade de Bedo.

Prob­a­ble­ment ce nom n’évoque rien pour la majorité des français.  Il s’ag­it donc de raviv­er les mémoires. Le 11 Octo­bre 1970 douze para­chutistes français de la Cpi­ma trou­vaient la mort au cours d’une embus­cade aux con­fins du désert Tcha­di­en. Mort pour la France.  C’est la for­mule con­sacrée util­isée en guise d’o­rai­son funèbre.  Pour lap­idaire que ce soit, c’est utile pour désamorcer la polémique qui pour­rait sur­gir, sur le bien fondé de la présence de l’ar­mée française bien loin de ses bases.  Mais mon inten­tion n’est pas de dis­sé­quer et juger les erre­ments de la poli­tique post colo­niale des gou­verne­ments français…

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