Bien malin celui qui peut se pré­val­oir de con­naître l’avenir. Néan­moins il est impor­tant de  dis­cern­er dans le futur des événe­ments  qui nous apporterons joie ou déso­la­tion. N’est pas Nos­tradamus qui veut. Si les pré­dic­tions que l’on peut envis­ager sont par déf­i­ni­tion sujettes à cau­tion, il est néces­saire d’ex­plor­er plusieurs cas de fig­ures. Selon notre car­ac­tère opti­miste ou pes­simiste nous allons extrapol­er dif­férem­ment.  L’op­ti­miste à une con­fi­ance aveu­gle dans la tech­nolo­gie, le numérique apportera aux pop­u­la­tions futurs une félic­ité encore incon­nue, une prospérité sans com­mune mesure avec la paupéri­sa­tion qui sévit dans de nom­breux pays, le pro­grès sup­primera les mal­adies, le tran­shu­man­isme oeu­vr­era à l’im­mor­tal­ité, la paix règn­era sur la planète grâce à la glob­al­i­sa­tion du pou­voir que l’on déposera entre les mains  de sages auto­proclamés, bref le par­adis sur terre. Les pes­simistes auront une vision fon­da­men­tale­ment  opposé . L’avenir qui les préoc­cu­pent est por­teur de mau­vais­es nou­velles . Les dix plaies d’E­gypte ne sont rien en com­para­i­son des fléaux qui s’a­bat­trons sur l’hu­man­ité. Les guer­res nucléaires entre les Usa, la Chine, la Russie ou la Corée du nord ne sont pas à écarter, les pandémies touchant le globe peu­vent éradi­quer une par­tie de la pop­u­la­tion, n’ou­blions pas la grippe espag­nole qui tua 40 mil­lions d’eu­ropéens en 1918. Un krach bour­si­er d’une ampleur jamais subi  peut égale­ment sur­venir, ruinant  des mil­lions de citoyens, aug­men­tant ain­si le nom­bre de chômeurs de manière significative.

Le cli­mat qui peut appli­quer sa rigueur et sa colère en déclen­chant des érup­tions en chaîne, des trem­ble­ments de terre en grand nom­bre, suivi d’i­non­da­tions dévas­ta­tri­ces, et cerise sur le gâteau pourquoi pas une météorite géante pul­vérisant la terre sem­blable  à celle qui prob­a­ble­ment fut la cause de la dis­pari­tion des dinosaures. Nous ne pour­rions clore ce chapitre en occul­tant une hypothèse qui peut s’avér­er pos­si­ble, la défer­lante islamique qui peu à peu occupe une place prépondérante dans notre société. Abor­der cette thé­ma­tique peut être dan­gereux car Thémis veille, se voir taxé d’is­lam­o­pho­bie et nous voici en butte aux ennuis.  Dans le passé une per­son­ne pourvue de bon sens pou­vait décel­er le dan­ger du nazisme ou du com­mu­nisme, les dénon­cer comme tels sans être pour­suivi en jus­tice… heureuse époque. Aujour­d’hui évo­quer le dan­ger de l’is­lamisme est jouer avec le feu. Pour­tant il est impératif de dessiller les yeux à tous ces aveu­gles qui refusent de con­stater une réal­ité.  Dans notre pays l’is­lam gagne du ter­rain sur les esprits, dans les us et cou­tumes. Peut s’af­fich­er le voile, le burki­ni, la nour­ri­t­ure halal, les mosquées qui fleuris­sent dans les villes moyennes, les cités inter­dites aux forces de l’or­dre ou prospère un mode de vie régi par des règles con­traires à notre mode de vie. Une pop­u­la­tion qui pos­sède un taux de natal­ité au dessus de la moyenne, la chiffr­er relève de la gageure, 4,5,10,12 mil­lions qui sait ?  Un jour peut-être sera t‑elle majori­taire, nous pour­rions alors sup­pos­er que pren­dre le pou­voir sera pos­si­ble et la charia pour­ra s’é­panouir encad­rant notre vie de façon dras­tique, plongeant aux oubli­ettes toutes nos valeurs démoc­ra­tiques.  Con­sid­ér­er ceci comme utopique n’est qu’un aveu­gle­ment irre­spon­s­able.  La fuite sera une solu­tion, restera la soumis­sion ou notre dis­pari­tion.   Cer­taines épo­ques anci­ennes punis­saient de mort les por­teurs de mau­vais­es nou­velles.  Espérons qu’il en est dif­férem­ment aujour­d’hui.      Etre et durer.