
retour d’un rouspéteur chronique
Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis.
C’est semble t‑il admis par la majorité de la population, même ceux qui s’accrochent contre vents et marées à leurs convictions. De fait je récupère mon ordi de son armoire où je l’avais enfermé et reprends ma plume. Trop d’événements retiennent mon attention, et l’envie irrésistible de partager mon opinion avec ceux qui se contrefichent de mon avis est trop forte. La mort du colonel Beltrame m’incite à reprendre la parole, à vrai dire mes écrits. C’est J‑Pierre qui sera satisfait de ce revirement.
Que penser de cet amour immodéré et soudain pour l’uniforme de militaires qui d’ordinaire ne suscitent pas une sympathie excessive. Une prise de conscience certes tardive mais revancharde? Peut être le frémissement annonciateur d’une lame de fond déferlant sur notre sol, renvoyant dans leurs foyers tous les défenseurs de l’ordre moral islamique?
Ou une orchestration médiatique bien ordonnée? Qui laisse entendre orchestration subodore chef d’orchestre. La célébration du comportement du colonel Beltrame qui fut chevaleresque et héroïque n’est-il qu’un contre feu destiné à diluer le mécontentement des français. De prôner l’unité nationale, de porter haut les valeurs républicaines n’est-il qu’un habile stratagème. Dans quelle guerre ce valeureux gendarme a t‑il perdu la vie? Elle n’est pas nommée, ou alors de manière subliminale, l’approximative guerre au terrorisme n’est qu’un leurre.
D’assumer la vérité assurément n’est pas une qualité qu’endossent aisément les politiques. Admettre que l’islamisme radical et l’islamisme modéré ne sont que les deux mêmes visages de l’islam est une thèse que ne défendront que trop tard nos dirigeants.
De provoquer le patriotisme latent chez les français peut raviver le nationalisme qui est un proche cousin.
Saluons les 638 soldats tombés au combat depuis 1963. Beaucoup ont sombré dans l’oubli. Pas tous, pour ma part je garde en mémoire le para de la CPIMA, Louis Desrues tombé au Tchad le 7–9‑1969. Rip.
Oui, je suis ravi (rassure-toi je suis assis et pas au lit) et suis heureux pour toi de la reprise de ton activité.
Je crois que tu as raison quand tu parles d’orchestration bien ordonnée pour diluer le mécontentement général ambiant car ce client est diaboliquement intelligent dans la manipulation. Mais je ne crois pas être le seul à le trouver malade. Un psychiatre italien en avait dressé un portrait psychologique au moment de la campagne 2017.
Je t’en livre ainsi qu’à tes lecteurs un aperçu par le Pr. Adriano Sagatori :