Les Comores. Suite et fin.
L’océan en grand timide se cachait dans les ténèbres. L’obscurité engloutissait les flots et seul le fracas incessant des vagues se brisant sur les rochers révélait sa présence. Or brusquement la noirceur des ondes se vit transpercée par une multitude de lueurs fantomatiques. Des dizaines de lumignons en mouvement signalaient la ronde des galawas. Ces embarcations ne sont que de frêles esquifs employés par les petits pêcheurs qui pratiquent une pêche côtière et vivrière. Notre surprise s’ajoute à l’inquiétude que nous éprouvons pour la réussite de l’opération. La profusion de ces barques met à mal la discrétion impérative que nous…