
Les féministes ont-elles vocation à disparaître ?
Bonjour.
Malgré mes ennuis de santé encore peu éclaircis, je reprends mon crayon pour exprimer mon désarroi face aux événements parfois tragiques qui se succèdent à une rapidité commune à ce siècle dépourvu de patience.
Un sujet majeur me taraude : les féministes sont-elles vouées à disparaître ?
Question qui peut paraître futile ou iconoclaste, c’est selon. Tant ce mouvement “homocide” prend de l’ampleur.
Il y a peu, j’avais avec une proche voisine une discussion exempte d’animosité et d’une courtoisie de bon aloi. Lorsque son propos pour une cause qui jusqu’à lors n’avait pas été abordée devint véhément.
Désarçonné par sa fougue, je faisais pâle figure. Ma voisine féministe enragée fit feu de tout bois. Elle maniait des arguments imparables en faveur de la disparition du mâle qui me laissait pantois.
Elle arguait que les femmes n’avaient aucunement besoin des hommes. Des objets de plaisir modernes remplaçaient avantageusement la présence de l’homme ( peut-être seront-ils connectés ?)
De surcroit la procréation assistée pour toutes et tous change les paradigmes et laisse portion congrue à l’homme. Ma féministe assurait que le science palliait aisément aux inconvénients inhérents à la nature.
Le sperme humain devrait disparaître au profit d’un ersatz conçu dans un laboratoire. Les enfants ainsi éclos dans une éprouvette seront de facto les spadassins qui oeuvreront à la disparition de la surface du globe de l’homme infâme exploiteur de la femme.
Le verbe est haut mais le passage à l’acte est parfois difficile. Ainsi j’ignore le comportement de ma voisine avec son conjoint dans le secret de l’alcôve. Peut-être n’est- elle pas aussi catégorique ? Mais cela ne nous regarde pas.
L’intuition féminine n’est-elle qu’une légende ? Ma voisine n’a pas l’ombre d’un doute quant à la victoire promise aux femmes qui pourront à loisir pourquoi pas expérimenter les amours saphiques.
Toute soumise à la fougue de son argumentation, elle ne pressent pas que la disparition de l’homme risque de précéder de peu la disparition de la femme.
Car les labos utilisant les bienfaits de la science remplaceront le ventre des femmes par des éprouvettes. Ce qui n’est qu’une hypothèse farfelue peut devenir demain une réalité. Dès lors ne seront mis au monde que des clones, d’une variété unique tout à la disposition des gouvernants du futur. N’oublier pas mesdames que de la roche tarpéienne au capitole il n’y a qu’un pas.
Prochainement la suite des Comores.
Bien l’ami!