Nationalisme
Si l’on désire recevoir une volée de bois vert„ il suffit de se déclarer nationaliste pour immédiatement mettre en branle la grosse bertha, les qualificatifs les plus désobligeants vous seront adressés démontrant ainsi l’étendue de la haine pour la nation secrété par tous les bien-pensants qui sont les gardiens de l’orthodoxie mondialiste. Pourtant quoi de plus naturel d’aimer et respecter le territoire qui vit notre venue au monde. Cette terre de nos ancêtres qui génération après génération à façonnée les individus que nous sommes devenus en distillant dans nos cœurs l’amour de la patrie. Ce nationalisme qui anime bon nombre de citoyens est combattu par les tenants d’une Europe fédérale qui désignent cette idéologie comme le mal absolu. Cela sous-entend qu’être nationaliste va à l’encontre de toutes les valeurs républicaines. Ces valeurs que l’on brandit sans cesse comme un bouclier sensé protéger les démocrates sont rarement expliquées et restent dans un flou bien confortable.
Sur les frontons de nos mairies fleurissent les injonctions, piliers de notre vision de la république, liberté fraternité solidarité. Cela peut prêter à rire si l’on considère ce qui se cache derrière ces grands mots, un vide sidéral, un creux abyssal, une absence totale de réalisation, un cache misère pour aveugle, une escroquerie pour endormir les adeptes du déni de la réalité, c’est un tour de passe-passe magistral. Car nous sommes nombreux à accepter ces billevesées comme vérité révélée, et de craindre ainsi de dévoiler au grand jour l’estime que nous portons au nationalisme.
En effet si pour certains celui-ci n’apporte que malheur et désolation, d’autres pensent que vouloir vivre à sa guise dans son propre pays ne signifie pas pour autant de massacrer ses voisins, se protéger n’implique pas d’agresser. Le protectionnisme n’est pas isolationnisme
Le commerce avec ses voisins n’est pas exclu et les relations internationales maintenues.
Si ces explications apparaissent confuses, c’est que le débat est complexe, mais n’oublions pas la finalité, conserver sa souveraineté.
Voici un vocable qui de prime abord possède l’avantage d’être admis par la censure républicaine, ce mot apparaît aux innocents comme une force admirable, mais qui laisse penser aux septiques que ce n’est qu’un cache sexe, une esquive, un faux nez qui autorise les timides à revendiquer un patriotisme avec une prudence que ne renierait pas un diplomate aguerri.
Des âmes fortes dénonceraient avec fracas cette version pusillanime du nationalisme, en affrontant les bien-pensants constituant les bataillons de naïfs qui participent à la destruction de notre nation.
Persévérons dans notre combat d’arrière-garde et gardons en tête le fameux la garde meurt mais ne se rend pas.
être et durer.