
Che est-il un héros ou un sicaire?
Quelle mouche à donc piquée madame Hidalgo, organiser une expo où l’on pourra à loisir s’extasier sur la vie de ce personnage, qui par la magie d’une photo devint un mythe pour une jeunesse qui de génération en génération à portée aux nues cet individu. Le reproche que l’on pourrait adresser à tous les admirateurs de cette figure du romantisme révolutionnaire, est l’absence de discernement. N’ayons pas peur des mots, le che n’était qu’un vulgaire assassin. Avant de se pâmer devant cette icône de la révolution, en avalant la propagande d’une camarilla marxiste, il eut mieux valu se renseigner sur la véritable personnalité de cet oligophrène sanguinaire. Il est vrai qu’une difficulté majeure entravait la recherche de la vérité. Les sources journalistiques et historiques falsifiant délibérément les biographies des dirigeants de la Havane. Il n’était pas aisé de se forger son opinion.
Par quelle perversité les médias chargés de diffuser la vérité s’acharnent-ils à offrir au monde une image édulcorée de la dictature marxiste. Par soumission, par peur, par conviction politique où par opportunisme voir par calcul économique. Une photographie n’est qu’une illusion, el commandante n’était pas le héros capable de toutes les audaces, ce n’était pas le guerrier farouche qui par son action accéléra la prise du pouvoir à Cuba. Non ce pseudo médecin car bien des incertitudes sont à l’origine du doute que l’on peut concevoir à la réalité de ce diplôme.
Son rôle dans la guérilla de la sierra madré consista plutôt à éradiquer les tièdes, les mous ou les traitres de manière radicale et définitive de sa propre main. Le pouvoir tombé aux mains de Castro, le rôle dévolu au ché fut de diriger une prison, la sinistre cabana, fonction obtenue sans doute grâce à la propension qu’il avait de faire couler le sang. Dans ses propres écrits, il avait maintes fois fait état de ce goût sanguinaire qui le taraudait. Son parcours l’amena à occuper la fonction de ministre des finances où il ne démontra aucune des qualités que l’on aurait pu attendre d’un élément aussi brillant.
Bien vite Castro chercha à se débarrasser de ce personnage encombrant, l’Angola était un lieu propice où le ché pourrait démontrer son savoir-faire. De fait il ne démontra que son incapacité à gérer une situation qui le dépassait. Le continent sud-américain l’attendait, il espérait soulever les foules dans une furie révolutionnaire qui ne vit jamais le jour. Son parcours erratique qui ne provoqua aucun soulèvement populaire trouvera sa conclusion en Bolivie où il connut la fin qu’il avait généreusement octroyé à bons nombres de cubains, exécuté par les armes.