
suite. Macron est il un nom français?
Notre président ni de gauche ni de droite est il ailleurs? Comme se définissait un ancien ministre des affaires étrangères nommé Jobert. Est il en attente de nous délivrer une sentence dont il possède le secret? Va t‑il dévoiler au monde qu’il n’existe pas de nom français. Il est capable de nous surprendre. Pourtant l’époque révolue où un patronyme pouvait révéler la nationalité n’est pas très ancienne.
Il fut un temps où s’appeler Durand laissait présager que cet individu était sans aucun doute français. Garcia ou Gomez espagnol, Da costa ou Da silva portugais, Markovitch était yugo, Popow ou Borodine étaient russes, Martini sentait le vésuve, Wilson ou Crockett fleuraient l’ouest américain ou la city londonienne, Muller ou Hartwig respiraient l’octoberfest, Je ne désire pas lasser le lecteur mais je ne peut résister et allonge la liste. Susuki japonais, n’guyen vietnamien, Lin piao chinois, Papapoulos grec, Ravalomana malgache, O’connor irlandais, Traoré malien, N’diaye sénégalais, et j’en passe.
Pour autant n’oublions pas que des exceptions notables perdurent dans des provinces possédant leurs propres patronymes. Muller peut s’appliquer à l’Alsace ou la Lorraine. Parisi à la Corse, comme Leguen a la Bretagne, et Etchegaray au pays basque.
Tout cela est du passé, les repères dont nous disposions ont disparus. Faut il le déplorer? Sans doute devons nous affronter la réalité qui s’impose à nous et faire contre mauvaise fortune bon cœur. Néanmoins Macron trouvera quelques difficultés pour nous convaincre, que les noms inscrits sur les monuments aux morts célébrant la première guerre ne fleurent pas le terroir de France.
Que les français dont le nom de famille à pour origine un pays étranger n’y voient pas malice ni offense, c’est seulement la constatation d’une réalité.