Les valeurs du sport.
Que penser des valeurs transmises par le sport? Celles que l’on perçoit en pratiquant soi-même un sport. L’apprentissage de l’effort, de la camaraderie, de l’altruisme, du développement personnel, qu’il soit physique ou mental, du respect de l’adversaire et des règles imposées aux différentes disciplines. Sans oublier l’esprit de la gagne exempte de tricherie. Le sport pratiqué en amateur participe grandement à l’eutrapélie.
Observons le sport de haut niveau, celui qui a les faveurs du public. Les médias noient les citoyens de commentaires dithyranbiques sur les valeurs véhiculées par le sport. Or le spectacle qui nous est offert est en totale contradiction avec les vertus que nous vend la réclame. Les pros du sport sont en décalage et l’image transmise par ces sportifs est d’une vénalité affligeante. Ils ne poursuivent qu’un but. Engranger le maximum de pistoles a l’instar des flibustiers qui pratiquaient la piraterie dans le seul but de s’enrichir. Ils se vendent aux sponsors et sont prêts à tout pour satisfaire ceux-ci. Un footeux qui vante son amour du maillot a tout du sophiste. Car passer de clubs en clubs afin d’augmenter sans cesse son capital financier a toute les apparences d’un mercenariat de petites gens.
Des joueurs amoureux de leur club tel que Di Nallo qui 15 ans durant porta les couleurs de Lyon ou Maldini qui servit le Milan AC pendant 25 ans sont des dinosaures.
Le dopage qui sévit dans une multitude de sports a détruit l’admiration que portaient les afficionados. Comment aimer Amstrong qui vola sept tours de France chargé comme un mulet? Si le vélo est le plus dénigré, ce n’est pas le seul concerné, tous les sports sont contaminés. Mais ce n’est pas la seule entorse contraire a la morale. Il existe des ententes entre adversaires dont le but avoué est de définir le futur vainqueur. Souvenons nous de VA/OM. Match qui dévoila au grand jour les pratiques mafieuses de certains dirigeants. L’un d’eux connu pour posséder une moralité sans faille était à la manœuvre. De fait le résultat fut ce qu’il devait être.
Conclusion : ce sport porteur d’une philosophie qui se voudrait bénéfique, n’est pas l’ami qui vous veut du bien. Ces héros sont- ils de pacotille?