les zadistes.
Doit on montrer de la sympathie envers ces défenseurs de l’ environnement? où désavouer fermement en opposant une désapprobation totale a ces fauteurs de troubles.
La réponse mérite réflexion car elle n’est pas aussi tranchée. Applaudir des deux mains ces individus qui désirent protéger la nature est fort louable. De refuser l’implantation de cet aéroport qui semble t‑il n’était pas une nécessité était un acte citoyen de bon aloi.
Mais se présente une contradiction, il s’agit de la méthode qui apparaît contestable. Nos édiles professent que la démocratie donne le pouvoir au peuple. Certes cela dénote un bon sentiment mais la réalité s’impose. La population s’exprime par le truchement d’élus qui sont choisis non pour leurs compétences, mais par le fait d’appartenir à de multiples partis politiques. Possédant sans doute le sens inné de la compréhension de nos désirs, ils forgent des lois qui comblent nos attentes. Confortant ainsi l’application de l’avis du plus grand nombre.
Si un groupuscule emploie la force pour inverser le cours des lois, pourtant adoptées par les représentants du plus grand nombre, nous pouvons estimer qu’un déni de démocratie est flagrant. Que la contestation soit légitime ou contraire au bien commun. Une minorité violente qui impose ses vues contrevient aux principes fondateurs d’une démocratie bien comprise et met en péril le bon fonctionnement du dogme républicain. De fait une surprise nous attend. L’opinion publique d’habitude si sourcilleuse sur les paradigmes qui régissent notre société admet comme acquis qu’un syndicat, un collectif d’étudiants, un mouvement de foule ( toujours spontané) une phalange de casseurs soit à l’origine du recul de gouvernants élus par le plus grand nombre. c’est consternant de constater que la force brutale d’une minorité qui ne représente qu’elle même a ce pouvoir de malveillance.
Un sursaut anime pourtant nos élus pusillanimes, a chaque élection présidentielle resurgit le spectre d’ une droite nationale susceptible de remporter les suffrages. Battre le rappel des tambours et de sortir les oriflammes de couleur rouge est urgent. Dénoncer le retour de la bête immonde est le rôle dévolu au front républicain pour lutter contre le retour du fascisme. No passaran.… Or à ma connaissance le FN puisqu’il faut bien le nommer à toujours respecté le verdict des urnes pourtant défavorable. Nulle révolution ou contre révolution ne s’est manifestée.
Pour ne pas oublier les zadistes que dire? Si cette victoire est salutaire pour beaucoup d’entre nous, nous aimerions que les lois retrouvent leurs respectabilités et ceci en tous lieux, afin de retrouver une paix sociale souhaitée par tous.