
Les casseurs. Que fait la police?
Qu’ils comptent leurs abattis, le moment du châtiment a sonné. Le sinistre de l’intérieur a fulminé, il a promis qu’il serait impitoyable. Il arrêtera, il jugera, il condamnera. Comment est-il certain qu’une sanction sera appliquée alors que l’indépendance de la justice est claironnée par tout politicien intègre ?. Oxymore ou pas je laisse au lecteur le soin de trancher.
Dans le cas de figure improbable où un présumé innocent se verrait doté d’une peine de prison ferme la justice serait bien en peine d’appliquer cette sanction. Les prisons surchargées ne seraient pas en mesure d’intégrer cette population qui rejoindra les milliers de condamnés remis en liberté.
Les événements violents qui entachèrent cette journée qui se veut festive, ont déclenché des analyses diverses. Les partis politiques jouant leur partition habituelle. Avec l’émergence du trublion admirateur de Chavez la merluche s’est surpassé. De conclure que les black blocs sont sans doute des nervis d’extrême droite est fort de café. Sombre t‑il dans un gâtisme précoce, ou sa mauvaise foi l’entraine t‑elle dans des délires annonciateurs de sénilité. A moins que! mais oui mais c’est bien sûr, c’est son hologramme qui disjoncte.
L’analyse des commentateurs télé est tout autre. Ils relaient avec complaisance les balivernes servies par les larbins au service des gouvernants. Nous donner à penser que ces manifs se sont déroulées de manière satisfaisante est de la pure propagande. Nul parmi eux ne releva les propos du procureur Delpuech qui toute honte bue avoue. Si la police n’est pas intervenue pour stopper la vague destructrice des casseurs, c’est dans l’espoir qu’aucun blessé ne soit à déplorer dans les rangs des forces de l’ordre. Implicitement la même sollicitude à l’égard des casseurs va de soi.
Devons nous envisager la création d’un corps de police chargé de protéger les CRS ?. Laissant libre cours aux casseurs qui pourront en toute sérénité vaquer à leur folie anarchisante, arguant que des dégâts matériels sont moindre mal. Les malheureux propriétaires des biens dévastés apprécieront.
Gouverner c’est prévoir. Ces casseurs n’en sont pas à leur coup d’essai. Leur combat anti capitalisme est le signe marqueur de l’extrême gauche. Pour autant les mesures prises à leur encontre : peu efficaces. La volonté à combattre ces sauvageons est d’une telle intensité, qu’elle prête à bien des doutes. Gardons à l’esprit que l’ennemi juré de la république n’est pas Al quaida, Daech, tout fondamentalisme islamique ou les black blocs mais l’idéologie nauséabonde de la droite nationaliste. Les Attila gauchisants ont devant eux un avenir annonciateur de grands soirs.