
Avec ou sans voile?
Il est des événements cycliques. A intervalles réguliers reviennent les équinoxes, les années bissextiles, les impôts, la grippe, le tour de France, pâques et noël. Peut on insérer le voile islamique dans cette liste non exhaustive, car celui-ci revient sur le devant de la scène? La porte parole de l’Unef encadre son visage innocent de ce symbole à priori anodin. Certains esprits simples admettent de bonne foi l’explication que ce foulard n’a de raison d’être que d’afficher une mode ou à défaut d’aimer les fanfreluches et autres falbalas. D’autres esprits plus retors ajoutent que de trouver une signification autre qu’un attribut vestimentaire relève d’une paranoïa aiguë matinée d’un gout affirmé pour le complotisme le plus délirant.
Moi je veux bien mais suspicieux comme pas deux, je vois comme une évidence que ce hidjab, car cela se nomme ainsi est un signe éminemment religieux. De refuser l’idée que cela participe à un arsenal destiné aux fourriers de l’islam est plus qu’une faute, c’est assimilable à de la trahison.
L’avant garde de l’idéologie salafiste utilise le hidjab comme arme au même titre que les revendications sur le nombre des mosquées, les prières de rue, les tentatives pour instaurer la charia, le ramadan, la barbe et enfin les imams importés du Maroc. Excusez du peu. L’Angleterre a de l’avance, elle expérimente la charia dans certaines localités et offre les mairies de grandes villes à des musulmans. L’exemple le plus frappant est Londres.
Quand allons nous émerger de cette léthargie complaisante, ou alors allons au bout de notre démission et changeons d’emblème national. Du coq adoptons l’autruche.