
Que faire des tueurs d’enfants?
Nous voila bien démunis face à ce questionnement. Chaque nouvelle affaire provoque l’effroi d’une population choquée par la barbarie des assassins à l’encontre d’êtres innocents. Comment concevoir que des hommes dignes de ce nom puissent violer et tuer des enfants en bas âges ? Ces actes incompréhensibles pour tout être pourvu de compassion et d’empathie doivent être sanctionnés. De quelle manière ?
La réponse la plus usitée est : que la justice fasse son œuvre et condamne à perpétuité ces monstres. Cette peine semble satisfaire une population frileuse qui se complait dans la demi-mesure. En espérant que cette sanction quelque peu magnanime suffise à apaiser l’affliction des familles concernées.
Des esprits plus libres ou moins formatés par les forces démobilisatrices qui dirigent nos consciences, préconisent une peine plus lourde. Le châtiment suprême. Celui qui empêche toute récidive : la peine de mort. Aux yeux des biens pensants, vous savez ceux qui de marches blanches en marches blanches se lamentent sur le sort de ces innocences brisées. Toutes ces âmes charitables ont un haut-le-coeur à la simple évocation de pendre haut et court ces infâmes infanticides.
Nous avons un choix limité : peine de prison à perpète avec le risque d’une sortie anticipée ou la suppression de la vie sans espoir de retour. Si la seconde solution n’a pas les faveurs des pusillanimes, inenvisageable car contraire à la doxa républicaine, la peine de mort édictée par la justice du peuple est assimilée à la loi du talion et à ce titre condamnable car contraire à la dignité humaine. Pourtant ce refus de supprimer la vie n’a pas encombré l’esprit des assassins, qui sans le moindre remord ont violenté et tué de jeunes enfants. Comment apaiser la colère des familles qui ne verront pas grandir leurs enfants alors que les tueurs nourris par la société serons exonérés des aléas de la vie quotidienne et vieilliront paisiblement en espérant une sortie prématurée toujours possible.
Avoir une préférence pour la peine capitale et de l’afficher est peut être téméraire, car le risque de tomber sous le coût de la loi pour apologie de la haine est des plus plausible. Pourtant de nos jours qui se risquerait à proposer un référendum sur ce sujet ? Le résultat loin d’être acquis serait sans doute surprenant. Si la réponse était favorable, ce pied de nez causerait un grand chagrin à ces faiseurs de lois qui nous privent de nos libertés. La polémique au sujet de la française jugée en Irak pour appartenance à Daech est le reflet de cette mansuétude prônée par une société suicidaire qui laisse aux seuls assassins le pouvoir de décider de la vie ou de la mort d’innocents.