
Crise migratoire, crise européenne.
Indéniablement les deux sont liées. La remise en cause de l’unité européenne est patente. Peut-elle se relever ? Sans doute. Le leitmotiv que le plus d’Europe est la solution idoine va être resservi jusqu’à plus soif. Pour autant cet argument ne suffira pas pour calmer les ardeurs des populistes, improprement nommés ainsi pour offrir une image dévalorisante aux masses populaires. Les nationalistes qui défendent becs et ongles la théorie protectionniste, honnie des tenants de l’Europe supra nationale, sont les remparts aussi bien de la marée migratoire que des prédateurs économiques.
Les anti populistes admettent du bout des lèvres qu’un patriotisme économique serait acceptable, mais cela reste aux niveaux des intentions. Des ennuis qui s’accumulent sur le dos des gérants de l’Europe, les migrants qui s’invitent cavalièrement dans le jeu politique ne sont pas les moindres. Il est à noter que l’appellation dont on affuble ces voyageurs est en grande partie erronée, immigrants serait plus judicieux que migrants mais moins glamour. Ce flux migratoire que d’aucuns minimisent arguant que certaines années le nombre d’allogènes qui quittent le pays est supérieur aux entrants. Soldant ainsi un bilan négatif.
Ce mensonge grossier s’apparente à la propagande, c’est oublier le taux de fécondité de ces intrus qui est plus élevé que celui des indigènes, avec pour conséquence la nationalité française acquise grâce au droit du sol qui efface ainsi toutes traces dans les statistiques.
Ainsi les sophistes soutiennent qu’une vague migratoire submergeant peu à peu notre sol est une invention de la droite nationale. Cette mauvaise foi est confondante. Si pour les vieux de ma génération issus des années cinquante, il est difficile de ne pas s’apercevoir d’un changement profond de la société française, nos marmots qui baignent depuis leur tendre enfance dans ce maelström d’humains de toutes origines n’y voient pas malice. Comment être surpris alors par l’apathie que beaucoup montrent face au péril migratoire.
L’espérance qu’une jeunesse se lève afin de relever le défi de garder à notre pays les valeurs qui ont durant des siècles portées haut les couleurs de la France n’est pas vaine. Ce jour viendra où s’inspirant de la pucelle elle boutera hors de nos frontières ces populations avides de nous imposer des mœurs à des lieux de notre morale et de nos convictions.
MONJOIE SAINT DENIS.