Déclin ou agonie de la cinquième république ?
Assistons nous à l’agonie d’un système qui a fait son temps ? Mourant car dans l’incapacité de jouer le rôle qui lui est dévolu : la confiscation du pouvoir par la grâce d’un fonctionnement inique. Il se prévaut d’une démocratie abusant d’un deuxième tour exclusivement à l’usage de la classe dominante qui accapare le pouvoir, obérant ainsi la possibilité d’une proportionnelle qui pourrait se contenter d’un seul verdict. Le tour de passe-passe qui a pour résultat la victoire de candidats aux présidentielles obtient dans le meilleur des cas 25% des suffrages. Ce système mafieux a semble t‑il vécu. La crise des gilets jaunes a démontré le refus du pays réel à avaliser cette escroquerie au profit d’une oligarchie qui n’a cure des revendications légitimes du petit peuple. Celui-ci a l’outrecuidance d’appeler une démocratie directe à supplanter la formule actuelle. Les tenants du pouvoir ayant une peur bleue d’une proportionnelle arguent que celle-ci favoriserait le retour des pratiques de la quatrième république. De nombreux pays ayant adoptés ce mode de gouvernance ne se portent pas plus mal que nous. Respecter l’avis de tous les citoyens est le prix à payer. Un esprit chagrin trouverait matière pour déplorer l’absence d’idéal grandiose des contestataires. En effet il est navrant de constater que la pierre angulaire des revendications est le pouvoir d’achat. C’est jouer petits bras, les grands sujets concernant notre avenir sont évoqués à demi mots. L’immigration, l’islam, notre population défigurée, notre anéantissement programmé, tous sujets d’une importance considérables sont englués dans un fatras de revendications plus ou moins justifiés.
Si notre combat pour toujours plus d’argent est la seule motivation. Alors méritons nous de disparaitre.