
Le retour du glyphosate…
Le lobby des empoisonneurs a encore frappé. Les autorités en charge de ce dossier, le glyphosate, estiment que le délai pour supprimer ce poison sera sans doute insuffisant. D’où la prolongation de l’utilisation de cette arme létale. Si les gilets jaunes obtiennent l’utilisation de référendums afin de connaitre l’opinion des électeurs sur des sujets majeurs, je suggère d’utiliser ce moyen afin de poser une question simple. Celle-ci se décompose en deux réponses possibles. Première proposition : voulez vous manger une nourriture bio donc saine ou deuxième proposition : voulez vous une nourriture gavée de pesticides tous plus ou moins nocifs pour la santé ? Sans présager de la sagesse populaire, la première proposition remportera probablement l’adhésion des personnes consultées. Dés lors que l’on tient pour poison tous ces produits destinés à enrichir la terre. Nous pouvons légitimement traiter d’empoisonneurs les agriculteurs qui utilisent ces saloperies. La loi autorise t‑elle la mise en danger de la santé des consommateurs en toute connaissance de cause ? Il semble que non, c’est un délit grave que d’empoisonner ses semblables. Donc nos législateurs sont complices de participation à une entreprise qui vise à nous tuer à petit feu. La défense des épandeurs de pesticides et autres fongicides expose l’argument suivant : il est nécessaire pour nourrir huit et bientôt dix milliards d’êtres humains d’utiliser ces produits honnis. Sans l’emploi de ces adjuvants c’est à terme la diminution des rendements donc la pénurie alimentaire. C’est oublier que l’utilisation massive de ces produits induit un appauvrissement de la terre et parfois une stérilisation définitive. Pour sortir de cette impasse une refonte du fonctionnement du monde agricole s’avère impérative. D’avoir favorisé les grandes exploitations au détriment de l’agriculture de subsistance est une erreur majeure. Si le bio n’est possible que pour les petites structures, alors renversons la vapeur et favorisons par des mesures de réappropriations des terres l’éclosion d’une multitude de petites fermes. Pour autant que suffisamment de français possèdent encore l’envie de travailler, c’est du domaine du réalisable avec un possible ralentissement de l’extension du chômage.