
Parent 1 et parent 2.
Nous vivons une époque formidable car il n’est pas de jours sans surprises, nos législateurs possèdent une imagination sans bornes, de lois en lois ils concoctent sans cesse des casse-têtes qui nous réjouissent. A qui appartiennent les cerveaux dérangés qui inventent à longueur de temps des nouveaux moyens de déstructurer la société ? S’attaquer ainsi aux valeurs retransmises de génération en génération est incompréhensible. A quel obscur projet obéissent ces destructeurs de la famille ? Ils attisent la haine envers un modèle adopté depuis des millénaires, à savoir le couple femme-homme et les enfants qui en seront les fruits. Imposer un parent un et deux dans des formulaires à l’école, c’est préparer les citoyens à la suppression des termes père et mère qui sont probablement trop réactionnaires. Désigner les couples homoparentales comme modèle à suivre car seul honorable est inquiétant et suscite la vigilance. Allons nous demain désigner parent quatre ou parent cinq nos grands-pères et grands-mères ? Quelle numérotation infliger aux oncles et tantes ? Les neveux et les cousins sont-ils voués à disparaitre au profit d’un numéro arbitraire ? Par ailleurs il est probable que le choix du N°1 ou 2 soit l’occasion d’un désaccord. Qui de l’homme ou la femme dans un couple conventionnel sera le N°1 ? Pour les couples homos essentiellement masculin quid du N°1, le Zéro serait plus adapté car il semble que l’union entre deux hommes a peu de chance d’aboutir sur une gestation. Pour les femmes qui n’aiment pas les hommes, reste la possibilité de s’unir ponctuellement à un homme pour parvenir à ses fins et obtenir le bambin désiré. Car la loi naturelle qui prévaut pour enfanter reste la rencontre d’une femme et d’un homme. S’en affranchir est une offense à la nature et bousculer l’ordre naturel est contraire à une morale sans doute pas assez républicaine.