
Le chien meilleur ami de l’homme.
La tentation est forte de placer en première position notre compagne de toujours la femme. Mais j’ai peur de susciter des reproches. D’être le réceptacle de noms d’oiseaux tel que macho qui est le plus répandu. D’être suspecté de refuser l’égalité. Que de placer la femme en seconde position est une fois encore une manière de fortifier l’emprise de l’homme sur sa compagne. Point du tout, ma position est claire. Nous sommes sur un pied d’égalité. J’ajouterais un petit commentaire : cette affirmation n’a pas l’approbation de certaines religions. Revenons à nos moutons, en fait aux chiens. La place occupée par nos animaux de compagnie a considérablement évolué dans nos pratiques. De considérer un chien comme un membre à part entière de la famille est-il un signe de sensibilité qui stigmatise une société décadente ? Ou simplement de l’empathie pour un être vivant qui mérite notre sollicitude. Je suis placé devant un dilemme. Ma belle mère est souffrante et demande une présence de tous les instants. Pour l’heure ma belle sœur emplit cet office mais sa demande d’aide ne souffre d’aucunes longueurs. Malheureusement nous ne pouvons pas lui apporter un appui pour l’instant car notre chien Doudou a eut la malencontreuse idée de passer sous une voiture. Cette confrontation a tourné à son désavantage et se solde par une patte brisée et deux opérations. Nous voici dans l’impossibilité de transporter Doudou dans un délai d’une dizaine de jours. Sommes nous des monstres de placer sur un pied d’égalité une vielle dame et un chien ? Sommes nous dans l’erreur de surseoir à l’aide que nous devons à nos ainés pour aider son chien à surmonter son handicap alors qu’il serait si simple de l’euthanasier ?