Les armes sont elles dangereuses ? si vis pacem para bellum

Les armes sont elles dangereuses ? si vis pacem para bellum

Les armes sont elles dangereuses ? si vis pacem para bellum

C’est une ques­tion qui mérite réflex­ion et toute opin­ion sans nuance est à écarter. Sans doute affirmer ceci est une vue de l’e­sprit car si il est un domaine où les pas­sions se déchainent, c’est bien celui-ci. A l’in­star des opposants ou des détracteurs de la cor­ri­da les opposants aux armes s’indig­nent à chaque tuerie de masse qui survient aux états unis. Ils s’élèvent avec force con­tre la pos­ses­sion de ces engins mor­tifères. Nous pou­vons con­stater que ces drames sont raris­simes dans nos belles con­trées hormis les mas­sacres per­pétrés par les ten­ants de l’is­lam dit rad­i­cal. Nulle voix n’a pestée con­tre l’usage de couteaux ou de poignards qui servirent à égorg­er le père Hamel. Pourquoi donc vouer aux gémonies les armes à feu qui ne sont que des objets inertes ? Leurs dan­gerosités n’ap­pa­rais­sent pas plus claire­ment que celles que l’on peut attribuer à une paire de ciseaux ou à un tournevis. Certes il est plus dif­fi­cile de procéder à une tuerie de masse avec une paire de ciseaux. Pour autant la respon­s­abil­ité incombe à l’u­til­isa­teur, a t‑on évo­qué le pas­sage à l’acte sous l’emprise de drogues ou d’al­cool ? Pourquoi fustiger les armes seules et d’omet­tre cer­tains paramètres. Est-ce un crime de lèse majesté d’évo­quer la san­té men­tale d’un peu­ple aux orig­ines mul­ti­ples ? Enfin il faut citer deux pays où les armes foi­son­nent sans provo­quer d’é­moi ou de rejet, qui sont la Suisse et Israël. Je n’ai pas sou­venir de recom­man­da­tions de pru­dence pré­con­isées par le quai d’Or­say pour tous voy­ages à des­ti­na­tion de la Suisse. Si l’on con­sid­ère qu’en Israël l’e­spérance de vie d’un ter­ror­iste est comp­tée, car mis hors d’é­tat de nuire dans un délai des plus bref. C’est sans aucun doute le résul­tat de mesures qui visent à armer un max­i­mum d’habi­tants. Petite digres­sion : à la fin de la sec­onde guerre mon­di­ale lorsque les alliés bom­bardèrent Dres­de en ôtant la vie de 100 000 per­son­nes, femmes enfants vieil­lards chats et chiens. Quelles bonnes âmes se sont insurgées pour con­damn­er les pilotes, les avions ou les bombes ? En con­clu­sion un pays qui légifère et inter­dit les armes n’est plus une démocratie. 

Category : Actualités , Réflexion

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