Femmes pirates! Carola Rackete aussi ?
Anne Bony, Marie Read. Ces noms oubliés aujourd’hui ont par le passé fait trembler bon nombre de marins. Femmes pirates elles ont écumé la mer des Caraïbes. Sans pitié et sans remord elles ont marqué l’histoire de la piraterie. Ont-elles fait des émules ? L’allemande Carola Rackete est- elle une nouvelle femme pirate ? Dans un registre fort différent elle impose sa féminité dans un secteur maritime fort controversé. Elle sauve des migrants lâchement abandonnés par les passeurs. De prime abord c’est parfaitement louable. Encensée par les médias, son action fait d’elle une héroïne. Au travers du prisme du progressisme, elle mérite tous les honneurs et son nom sera psalmodié dans les écoles où sont dispensés les mantras du cosmopolitisme. Cette belle enfant possède ses détracteurs. Aux yeux des nationalistes que l’on affublent du nom méprisant de populistes. Elle est au service de l’internationalisme briseur de la cohésion des pays européens par l’entremise d’une vague migratoire d’une ampleur jamais constatée.
Son action vise à récupérer en pleine mer des clandestins transbordés sur des embarcations de fortune par des passeurs. Non sans avoir au préalable averti les ONG de leurs présences.
Les bateaux des ONG se prêtent au jeu et favorisent le passage des clandestins, qui posés le pied à terre deviennent des illégaux rebaptisés migrants. Favoriser le franchissement de frontière par des clandestins est normalement passible de sanctions.
Les citoyens français manquent de curiosité car bien des questions restent sans réponse.
Pourquoi les bateaux des ONG ne débarquent-ils pas les clandestins dans les ports les plus proches. La Tunisie ou la Turquie ne demandent pas mieux. Qui finance ses navires? Question subsidiaire. Comment peut-on croire que ces clandestins devenus esclaves en Libye. Donc dépossédés de leurs biens et corvéables à merci. Donc sans argent, Retrouvent comme par miracle leurs libertés avec un pactole de plusieurs milliers d’euros pour payer les passeurs. La naïveté frôle l’imbécilité. Question à mille francs. Qui finance l’invasion?