
Le fiasco de la révolution française.
Pour bon nombre de français le mot révolution évoque des événements divers. La prise de la bastille a souvent la faveur des admirateurs de la révolution. L’abolition des privilèges s’inscrit sur la liste au même titre que la guillotine. Oublions rapidement la bastille. Au delà du symbole cette prison redoutée a failli à sa réputation. La reddition du gouverneur De Launay offrit la liberté à sept malheureux prisonniers. Les lettres de cachet étaient passées de mode.
Mon propos est de pourfendre un lieu commun. La révolution a aboli les privilèges.
Vaste fumisterie, douce rigolade, immense attrape nigaud, fausse nouvelle patiemment entretenu depuis des lustres par les tenants du pouvoir. Désinformation destinée à la plèbe ainsi qu’aux naïfs qui croient à la démocratie, persuadés qu’élections signifient pouvoir du peuple. A tous les gogos qui se gobergent à la seule évocation de la fin des privilèges avalisée par le peuple.
Pourtant tous les ténors amoureux de la guillotine étaient issus de la bourgeoisie, soit avocats, riches marchands ou munis de charges rémunératrices. On ne peut occulter le rôle souterrain de la franc- maçonnerie. Non les privilèges ne furent pas abolis, ils changèrent de mains. De l’aristocratie à la bourgeoisie. La noblesse d’empire prit le relai pour précéder la bourgeoisie qui revint aux manettes.
Où en sommes nous aujourd’hui ? La bourgeoisie de la finance tient le haut du pavé, associée aux hommes politiques les passe droits et privilèges se répartissent équitablement. Les nantis dont les politicards ne sont pas les moindres se gavent au détriment des cons qui votent pour eux. Tricher et voler l’argent public est le passe temps préféré des puissants. Dernières affaires en date. L’aristocrate De Rugy qui n’aime ni le homard ni le caviar. Raymond Barre celui qui préconisait de se serrer la ceinture, cachait au fisc une somme rondelette. Son origine ne semble pas préoccuper grand monde. Est-il possible d’évoquer les fonds spéciaux qu’en son temps il put en jouir en toute discrétion ?