
L’été. Période propice pour les abandons.
La SPA nous alerte, le nombre d’abandons est en hausse. Doit-on s’en étonner ? Les chiens et les chats qui vivent à proximité des humains depuis des millénaires n’ont aux yeux de certains pas plus d’importance que de vulgaires meubles. Pourtant l’abandon est un délit réprimé par la loi, mais rarement sanctionné. De fait peu incitateur au respect de la loi.
Les lâches qui abandonnent leurs animaux se cachent soigneusement. A l’abri du regard des autres ils exécutent leurs basses besognes percevant confusément que cet acte n’est pas glorieux. Ils sont minables mais n’osent pas se l’avouer. Chiens et chats sont à notre merci, ils ne vivent que par et pour nous. Les abandonner est une vilénie.
Malheureusement des situations pires existent. Des bébés humains sont abandonnés en pleine rue ou dans une poubelle et parfois froidement exécutés. La détresse humaine n’excuse pas tout.
Jusqu’à lors des valeurs morales érigeaient des barrières empêchant partiellement des ignominies. Mais notre société laïcisée est avant-gardiste. Des idées nouvelles s’imposent aux esprits éclairés de l’intelligentsia. Il est convenu d’adhérer aux idées modernes qui bousculent des siècles de sagesse et de bon sens. Abandonner un enfant pourquoi pas, ce n’est qu’une marchandise que l’on achète à un ventre fécond d’une personne étrangère à la famille. PMA et GPA seront accessibles à tout un chacun. Acheter un bébé, et parfois le rendre car insatisfait de la marchandise, serait une démarche des plus communes.
Alors un chat ou un chien, quelle futilité. Pauvre société, il nous reste à éliminer les vieux et nous vivrons dans un monde parfait.