
Demain l’anarchie ?
La société française est en proie à de profonds bouleversements. Des catégories sociales revendiquent des droits souvent diamétralement antagonistes. Certains réclament la protection de l’état pour toutes les situations mettant en péril la paix sociale. D’autres oeuvrent pour consolider une économie libérale sans entraves. Des citoyens convaincus qu’une Europe fédérale est garante de prospérité s’opposent aux souverainistes attachés à une nation libre de ses décisions. Des nationalistes ambitionnent de résister à un flot migratoire qui s’apparente à une invasion, alors que des progressistes appellent de leurs vœux une immigration plus importante au prétexte que nous manquons de main d’œuvre, estimant que c’est une chance pour la France.
Ces mêmes progressistes clament haut et fort leur attachement à la laïcité qui pourtant n’est que le faux-nez de la haine du catholicisme, mais ne sont aucunement gênés par la montée de l’islam. Des privilégiés s’accrochent aux avantages des régimes spéciaux, mais hurlent à tous vents l’amour de l’égalité.
Certains retraités du privé ont des revenus en dessous du minimum vieillesse, alors que des sommes indécentes sont débloquées pour satisfaire le bien être des migrants pour la plupart illégaux.
La théorie du changement climatique imputée aux humains est indiscutable et les intrépides qui remettent en question cette affirmation sont promis à l’estrapade. Des français s’insurgent contre l’impéritie des services publics qui laissent nos routes et nos ponts se délabrer inexorablement. Alors que des partis politiques admettent sans sourciller que l’argent du contribuable finance les routes des pays africains.
Les exemples ne manquent pas pour constater les fractures multiples de la société française.
Les gilets jaunes sont la parfaite illustration de ce divorce social. Des macronistes issus de la gauche affichent un profond mépris pour ces damnés de la terre, arguant que ces fainéants devraient travailler et de ficher la paix aux citoyens honnêtes. Tous ces motifs de mécontentement et d’opposition vont-ils déboucher le 5 décembre sur une déflagration sociale ou faire un bide retentissant sans conséquence pour le futur.