Morts pour la France.
Nous venons de payer un lourd tribut à la défense de la liberté. 13 de nos camarades ont donné leurs vies dans le désert sahélien en pourchassant les djihadistes.
Ils connaissaient les risques encourus dont la mort n’est pas la moindre. Tout soldat accepte le fait de donner la mort et de mourir pour sa patrie. Il n’est pas à la solde d’un gouvernement mais au service de sa nation et pour cela n’a pas à discuter du bien fondé d’une intervention militaire.
Pour cela nous devons saluer l’abnégation de nos soldats. Ils se battent dans des conditions difficiles contre des troupes qui refusent l’affrontement direct. C’est une tactique de guérilla qui est éminemment difficile à combattre du fait de l’appui d’une population soit soumise, soit complice. Gardons à l’esprit que l’islam est le lien qui permet aux djihadistes de se fondre dans la population.
Notre pays a déjà connu des situations qui présentaient des similitudes. L’Indochine et l’Algérie furent des théâtres d’opérations propices à la guérilla, mais celle-ci s’appuyait sur une idée politique. L’Indépendance. Alors que la guérilla sahélienne a pour doctrine, la religion.
De fait notre stratégie est-elle la bonne et vise t‑elle les bons objectifs ?
Mais nous à l’arrière pouvons contester, ou pas, les engouements guerriers de nos dirigeants.
Que défendons nous au Sahel ? La démocratie certes pas ; l’uranium du Niger, peut-être. A moins que nous servons des intérêts géo stratégiques destinés à défendre les vestiges de notre pré carré.
Comment comprendre nos dirigeants qui professent l’ambition de freiner la vague de l’islam politique qui déferle sur le Sahel et ne font rien pour ralentir l’expansion de l’islam dans notre pays ? On pourrait même penser qu’ils encouragent ce maelström religieux.
Vient le temps des questions.
Pourquoi faire tuer nos valeureux soldats loin de chez nous et laisser la gangrène islamique se propager sur notre sol ? Bien qu’ayant quelques idées sur la réponse, je laisse à la sagacité des lecteurs le soin de les éclairer.